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Colombier: Trois week-ends nécessaires pour placer les nombreuses épreuves sportives

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Olivier Bolomey, Etoy, président de la Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes (FVJC), Jonas Tavel, La Chaux, président de la Cantonale et Michel Perey, Vufflens-le-Château, président de la FVJC de 1984 à 1989, évoquent l'évolution de cette manifestation quinquennale.

Depuis quand la Cantonale des jeunesses campagnardes a pris de l’ampleur?
Michel: A Mathod en 1978 il y avait juste une tente avec un bar. C’est en 1983 à La Chaux, sous la houlette du papa à Jonas que la Cantonale a commencé à grandir. Il y avait un des premiers bars ronds installés sous la cantine principale. A Mézières, en 1993, la place de fête était pour la première fois dans un cirque fermé.

Avez-vous atteint la taille maximum?
Jonas: Nous ne voulions pas augmenter par rapport à Bavois (ndlr: plus de 100 000 visiteurs s’y sont rendus en 2008), mais nous sommes conscients que la manifestation attire du monde. Pour cela, nous devons installer une infrastructure en conséquence, car le public est là.
Olivier: Notre but est de stabiliser, donc en évitant de programmer des animations qui attireraient encore plus de personnes.

Cette année, il vous manque encore de nombreux bénévoles, avez-vous l’impression que les gens s’engagent moins?
Olivier: Je dirais qu’on ressent la «génération zapping». Le jour d’avant, tu ne sais pas ce que tu veux faire et le jour J, tout à coup tu décides de t’engager. Mais les jeunesses s’impliquent toujours, toutefois nous comptons aussi sur des personnes extérieures.
Jonas: Il ne faut pas oublier que si le bénévolat meurt, cette formule là s’arrête. Après, on serait peut être obligé de passer par une entrée payante, des boissons plus chers...

Un dernier mot?
Michel: Que ceux qui ne connaissent pas la Cantonale, viennent voir. Cest un lieux pour tous les âges.
Jonas: Il est important de rappeler que nous organisons cette manifestation avant tout pour les épreuves sportives (ndlr: tir à la corde, lutte, tir, football, athlétisme, cross, volley féminin sont les sports fédérés). Olivier: D’ailleurs, nous avons besoin des trois week-ends pour que les quelques 120 équipes de football, 100 de volley-ball ou les 1800 tireurs puissent s’affronter. Les animations sont arrivées par la suite, pour utiliser les infrastructures installées à cette occasion.

Retrouvez l'interview complète dans "La Côte" de mercredi 17 juillet, ainsi que tous les articles et galeries photos liés à ce sujet sur cantonale2013.lacote.ch.


Lutry: 30 permis de conduire retirés lors de contrôles de police

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Des contrôles de vitesse effectués par la police vaudoise dans une zone de chantiers de l'A9 à hauteur de Lutry a débouché sur le retrait de 30 permis de conduire.

La police vaudoise a procédé vendredi dernier à un contrôle de vitesse dans une zone de chantier de l'A9, à hauteur de Lutry. Pas loin de 15 % des automobilistes étaient en infraction. Trente conducteurs seront sanctionnés par un retrait de permis de conduire.

Le contrôle s'est déroulé sur la chaussée côté lac entre 05h45 et 12h15 dans une zone limitée à 80km/h. Le radar a été placé peu avant le pont "Fly over" du Service des routes, une zone à risque où la vitesse est limitée à 60 km/h, a expliqué mardi Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police.

Sur les 7'867 véhicules contrôlés, 1'160 automobilistes étaient en infraction, soit 14,7%. Cela représente 7,8 fois plus que la moyenne des automobilistes en infraction sur les autoroutes en 2012 (1,88%). Le plus mauvais conducteur a été contrôlé à une vitesse de 137 km/h soit un dépassement, après déduction, de 53 km/h de la vitesse autorisée.

D'autres radars attendus

La gendarmerie va poursuivre ses contrôles discrets ces prochains jours et durant toute la période de travaux sur les autoroutes du canton. Ils sont complétés par les quatre points de contrôles fixes sur le viaduc de Chillon.

Autre mesure de prévention, des panneaux jaunes indiquent le nombre de retraits de permis: depuis le début des travaux en avril, 60 automobilistes se sont vus retirer leur bleu, dont 30 vendredi dernier en une demi-journée, a souligné M. Sauterel.

Ces contrôles visent avant tout à assurer la sécurité des ouvriers à l'œuvre sur les chantiers. Respecter les limitations de vitesse permet, en outre, de fluidifier le trafic et de réduire le nombre de bouchons et d'accidents, rappellent les forces de l'ordre.

Les déchets verts éclairent les foyers

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L'usine fait partie des quatre sites romands qui transforment en biogaz les déchets verts des ménages pour produire électricité, chauffage et carburant. Reportage dans l'univers du "digesteur".

info@lacote.ch

A la lisière du village de Lavigny, une brise fraîche souffle des odeurs de terre gorgée de pluie après l'orage matinal. Aux premiers abords, rien n'indique qu'ici, plus de 40 tonnes de pelures de carottes, reste de repas du dimanche, gazon tondu et autres déchets verts sont transformés chaque jour en biogaz, utilisé pour chauffer les foyers et comme carburant. L'entreprise Germanier Ecorecyclage SA - qui appartient à Holdigaz depuis 2011 - a des allures de grosse ferme.

Entre les tas de terre fumants comme des volcans et les hangars d'où sortent de grotesques tuyaux, l'ambiance est presque lunaire. Seul signe de présence humaine, une pelleteuse transporte la terre amassée dans les halles. Ici sont triés, digérés et recrachés sous forme de biogaz et de compost les déchets verts d'une trentaine de communes, provenant des habitations et des entreprises sur un territoire qui s'étend de l'ouest lausannois à la région nyonnaise. Il ressort de l'usine 6000 m 3 de biogaz par jour, soit l'équivalent de 3000 litres de carburant. A cela s'ajoute la fabrication de 150 tonnes de compost par semaine. Départ pour un parcours digestif étonnant, dans la plus grande installation de valorisation des déchets verts en biogaz en Suisse romande.

Comme dans un estomac

"Depuis l'introduction de la taxe au sac, les déchets verts sont plus nombreux et de meilleure qualité , note Luc Germanier en enfilant des bottes devant le coffre de sa voiture, estampillée d'un autocollant "Je roule au gaz naturel" . Le directeur de l'entreprise familiale de paysagisme et de recyclage a inauguré son "digesteur" en 2008, pour un investissement de 12 millions de francs.

Sacs plastiques triés à la main

Chaque camion de déchets qui franchit la porte de l'entreprise est pesé puis taxé. Un tas de rebuts d'où s'échappe une odeur acide atteste d'un arrivage récent. Parmi les déchets gisent des sacs poubelles pleins, dont certains sont éventrés. Du plastique parmi le compost? "Ce sont des arrivages en provenance de Genève. Pour la récolte des déchets organiques, le canton utilise des sacs en plastique soi-disant fabriqués avec des produits recyclés, qui n'envoient pas de CO 2 dans l'atmosphère. Du bon marketing, mais à l'usine de méthanisation, c'est indigeste!" s'insurge Luc Germanier en flanquant des coups de parapluie dans le tas. Ecorecyclage SA recueille les déchets du canton voisin une à deux fois par année, lorsque l'usine de méthanisation de Bernex rencontre des problèmes techniques. Les sacs plastiques seront retirés à la main.

Tous les arrivages sont dans un premier temps broyés puis triés par une machine qui aspire les restes de plastique dans un ventilateur et recrache les bouts de bois et autres marchandises grossières, qui seront directement compostées. Les déchets destinés à produire du gaz sont avalés dans la halle de préparation. A l'intérieur, une odeur saisissante de bile. "Le processus est le même que dans notre estomac" , indique le patron des lieux. Les matières organiques disposées en tas se transforment et dégagent acidité et chaleur. Un camion entre pour déverser des graisses alimentaires, en provenance de restaurants. L'énergie fournie par les matières adipeuses facilite la production de méthane.

Epaisse pâte brune

La marchandise fermentée vient nourrir le digesteur, qui avale quarante tonnes de matière par jour. C'est ici que le biogaz est produit. A travers un hublot, on distingue une épaisse pâte brune qui se déplace lentement. Des bulles s'échappent de la masse pour former un "ciel gazeux". Ici, rien ne se perd. L'eau ajoutée aux déchets digérés est récupérée du ruissellement. L'intérieur est chauffé à 53 degrés avec les résidus du processus d'épuration du gaz. Après un voyage de quinze à vingt jours dans le tube digestif, la masse est séparée en une partie liquide, qui sera utilisée comme engrais de ferme, et une partie solide, qui sera compostée.

Rentable grâce aux taxes

Dans une petite cabine à l'arrière du digesteur, des ordinateurs surveillent le processus. Les graphiques en dents de scie visibles à l'écran attestent d'une production de gaz très variable. "La production oscille en fonction de la richesse des déchets. Fruits, légumes, graisses et sucres boostent la fabrication. Mais tout est question d'équilibre. Une nourriture trop riche risque d'induire "la goutte du digesteur", soit un trop plein d'acidité", rapporte Luc Germanier.

Le gaz sorti du digesteur rejoint une installation d'épuration, composée de deux petits containers, où il est nettoyé pour acquérir les mêmes propriétés que le gaz naturel avant d'être injecté dans le réseau national. Le biogaz se mélange alors au gaz naturel venu de Russie ou de Norvège. Il sera utilisé pour le chauffage, l'électricité et comme carburant. Le gaz injecté dans le réseau rapporte environ 10 centimes par kilowattheure. Un montant qui ne représente que 15 pourcent d'un chiffre d'affaires de 3 millions de francs. Huitante pour-cent des profits proviennent en effet des taxes d'entrées des déchets, et une petite part résulte de la vente de compost et d'engrais.

Les Diablerets sur la voie d'un renouveau

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Les autorités régionales ont dévoilé un rapport qui liste les nouveaux développements.

Les Diablerets sont en passe de sauver la télécabine qui emmène depuis soixante ans les skieurs sur les pentes d'Isenau. Centre aquatique, pont suspendu, meilleure connexion avec Villars et liaison directe vers Glacier 3000: après des années d'immobilisme, les projets se multiplient dans la station.

Tout semble s'accélérer pour la commune des Préalpes vaudoises. Jeudi dernier, les autorités régionales ont dévoilé le rapport final "Alpes vaudoises 2020" qui accorde une place de choix à la station de 1400 habitants et liste les nouveaux développements.

Signal fort

Et début juillet, le Conseil communal d'Ormont-Dessus a donné un signal fort en votant un million de francs pour la construction d'une nouvelle télécabine pour gagner le domaine d'Isenau. C'est le double du montant prévu et cela permet au projet d'aller de l'avant.

Pour mémoire, Ormont-Dessus, la commune qui englobe Les Diablerets et Vers-L'Eglise, devait apporter environ 20% de fonds propres, soit quelque 3,4 millions de francs. Outre le million du législatif, entreprises et particuliers ont promis leur obole.

"Nous avons des promesses de dons pour 3,2 millions et j'attends encore des réponses d'entreprises. J'estime que nous avons démontré à nos partenaires de Villars que nous sommes capables de réunir la somme" , a expliqué Philippe Grobéty, syndic et député PLR.

Des bains et un pont suspendu

Le coût du remplacement des célèbres "oeufs rouges" d'Isenau et le prolongement du tracé jusqu'au centre du village, dans le secteur des Isles, est estimé à environ 17 millions de francs. Le canton devrait, en principe, fournir 80% du financement, dont la moitié sous forme de prêt. Le dossier doit encore être avalisé.

L'Etat a mis deux conditions à son soutien: la fusion des sociétés de remontées mécaniques, qui reste à réaliser, et des offices du tourisme des Diablerets et de Villars. "Les offices du tourisme travaillent déjà ensemble et la fusion est prévue pour 2015" , annonce Philippe Grobéty.

Dans la station, certains prédisent que le prolongement de la télécabine vers le village va soulever une pluie d'oppositions. La commune négocie avec les propriétaires de chalets. "Ces négociations prennent du temps mais aucun propriétaire n'a fermé la porte. La majorité accepte le principe de la télécabine" , selon M. Grobéty.

L'avenir des Diablerets ne se limite pas au maintien du domaine d'Isenau, prisé des familles. D'autres aménagements importants sont en préparation, dont un centre aquatique et de wellness, couplé à un hôtel, en collaboration avec le groupe vaudois Boas, actif dans l'hébergement médico-social et l'hôtellerie.

Les autorités locales espèrent ainsi renforcer l'attractivité de la station (1200 mètres) en toutes saisons. Aujourd'hui, l'essentiel des retombées touristiques est lié aux sports d'hiver.

Mise en réseau des stations

Le document "Alpes vaudoises 2020" dévoile de nouvelles cartes de développement, dont une liaison directe entre le village et Glacier 3000. Aux Isles, une plateforme commune devrait permettre de relier le glacier, Isenau et Villars, via les pistes du Meilleret, sans déchausser ses skis.

Enfin, jolie carte de visite, un pont suspendu pourrait surplomber le glacier. Ce dernier, qui culmine à 3209 mètres, est le point le plus haut du canton.

Ironie du calendrier, le sauvetage du domaine d'Isenau se précise alors même que ses célèbres "oeufs rouges" sont à l'arrêt depuis la fin de la saison d'hiver. L'Office fédéral des transports n'a pas accordé la prolongation de la concession pour les années 2013 à 2017.

"L'OFT exige un renforcement des socles d'une partie des pylônes" , a expliqué Jean-Paul Jotterand, directeur de TéléDiablerets. Conséquence: l'installation restera hors service cet été, mais la station espère pouvoir la mettre en marche pour la saison d'hiver. ATS

Carton plein pour la Fleur de Lys

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La société de tir revient du Jura, les poches remplies de médailles.

Une flopée de médailles avec distinctions - 73 pour être précis - c'est ce que la société de tir de Saint-Prex a ramené du Jura. Un total de 17 tireurs de la Fleur de Lys se sont rendus au tir cantonal jurassien. "A l'occasion de notre sortie annuelle, nous choisissons toujours un tir cantonal qui nous plaît" , précise Cédric Beutler. C'est ainsi que les Saint-Preyards se sont retrouvés, les 29, 30 juin et 1 er juillet, à Bassecourt.

Spécialisés dans le tir à 300 mètres, les Vaudois sont rentrés avec un nombre de distinctions qui correspond à leur moyenne habituelle. "C'est surtout pour les jeunes que le concours a bien réussi" , ajoute Cédric Beutler, dont ses deux fils, Patrick, 14 ans, et Mathieu, 16 ans, étaient de la partie. Les deux Beutler, ainsi que Christophe Laurent, 17 ans, ont chacun remporté une médaille à toutes les cibles. Pour obtenir une breloque, un neuf de moyenne, minimum, était nécessaire.

Georges-André Dupenloup, Jean-Denis Pittet, Cédric Beutler, Fabrice Delessert et Christophe Laurent ont obtenu la grande maîtrise. Louis-Claude Pittet et Christian Burri la petite maîtrise. Tous au tir couché.

La photo d'un enfant assassiné dans une pub

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Une photo de Gregory, un petit Français de quatre ans retrouvé assassiné en 1984, s'est retrouvée hier dans le quotidien du Montreux Jazz Festival (MJF), suite à l'erreur d'une jeune graphiste. Les exemplaires ont été retirés de la circulation. Le directeur du MJF a présenté des excuses.

"Deux erreurs expliquent cette regrettable histoire" , a expliqué à Mathieu Jaton, le directeur du Festival. Trop jeune pour avoir connaissance de cette affaire, la graphiste âgée de 20 ans a téléchargé la photo qu'elle avait trouvée sur Google Images pour servir de toile de fond à une publicité pour la garderie du festival. Ensuite, cette photo a échappé aux relecteurs qui se sont penchés davantage sur le texte. "Nous présentons nos excuses à tous ceux qui ont été choqués et chez qui cette photo a réveillé de mauvais souvenirs" , a souligné M. Jaton. L'affaire a été révélée par un internaute, qui a fait le buzz sur internet. La photo légèrement filtrée figure à la dernière page du journal, appelé "Montreux Jazz Chronicle". Ce quotidien tire entre 2000 et 3000 exemplaires. L'affaire Gregory est l'une des plus importantes histoires judiciaires des trente dernières années, et n'a jamais été résolue. ATS

Pourquoi les femmes auraient-elles le droit de vote?

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Quels sont les rôles et la place de la gent féminine? Pas en politique en tout cas, mais à la maison!

Trois femmes siègent au Conseil fédéral. Pourtant cette égalité n'était de loin pas une évidence il y a 100 ans. Aujourd'hui, qu'une femme puisse voter, affirmer ses convictions politiques et s'engager semble aller de soi. Quoique lundi Silvia Blocher venait contredire cette certitude: une épouse qui va travailler sans que cela ne soit financièrement intéressant "ne le fait que parce que c'est la mode" . Les propos de l'épouse de Christophe Blocher trouveraient écho en cette année 1913.

Le 6 août, le Journal de Nyon offre une large tribune en tête de Une à une certaine Marguerite Deschamps qui s'en prend clairement aux féministes. "Quelques femmes s'agitent et réclament de tous côtés, mais surtout de l'autre côté de la Manche et de l'Atlantique, le droit de voter. (...) Je ne vois pas bien ce que la corporation féminine aurait à gagner à ce que ces énergumènes s'occupassent de politique, car il est difficile de les croire capable de sagesse, d'après toutes les preuves de démences qu'elles nous donnent." La rédactrice estime que tout le temps que ces femmes s'emploieraient à se renseigner et à lire les journaux serait le temps perdu pour l'intérieur et pour les enfants. Elle ne "conçoit pas qu'une femme intelligente puisse avoir le désir de s'occuper de politique alors que les journées n'ont pas assez de vingt-quatre heures pour lui permettre d'accomplir toutes les besognes qui la sollicitent dans sa maison et lorsqu'elle devrait au contraire souhaiter de voir disparaître l'odieuse et stérile politique." (...)

Lettre ouverte

Sa tribune ne reste pas sans réponse. Deux jours plus tard, E. Versel lui donne une réplique cinglante. Elle s'attaque à cette Marguerite qui ne prend pas le temps de lire, d'actualiser ses connaissances et d'appro- fondir le sujet. Si l'on suit le raisonnement de Marguerite Deschamps, "que faire des célibataires et des veuves qui n'auraient aucune occupation immédiate? Les renverrez-vous dans leur solitude où un chat, si ce n'est un canari sera leur seul intérêt de leur existence? Il me semble qu'il y a mieux à faire et que leur intelligence, comme leur temps, peut être plus utilement employés à des oeuvres sociales ou pour défendre les intérêts de leurs soeurs. (...) L'alcoolisme a diminué dans une très forte proportion en Scandinavie et dans les Etats d'Amérique où le droit de vote a mis la femme en état d'agir efficacement." En fin d'article, E. Versel se demande si derrière Marguerite Deschamps ne se dissimulerait pas un pseudonyme emprunté par un homme. "Renseignez-vous donc, je vous prie M, Mlle ou Madame, avant de vouloir ramener à leur bercail celles qui ne s'en sont point écartées." COPIN

Les orages de grêle du 20 juin deux fois plus coûteux qu'attendu

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D'après Suisse Grêle, les dommages atteignent 33 millions de francs, contre 15 millions évoqués au début.

Les dommages à la vigne et aux cultures occasionnés par les orages de grêle du 20 juin en Suisse romande sont deux fois plus importants que les premières estimations le laissaient penser. D'après Suisse Grêle, ils atteignent quelque 33 millions de francs, contre environ 15 millions évoqués au lendemain des précipitations.

Les résultats des expertises menées ces dernières semaines par quelque 170 spécialistes de Suisse Grêle, la société suisse d'assurance contre la grêle, font état de 25,5 millions de francs de dommages pour la vigne et 7,5 millions pour les autres cultures (céréales, oléagineux, protéagineux, fruits, tabac, cultures maraîchères, horticoles et pépinières).

Les cantons de Neuchâtel et Vaud sont les plus touchés, avec respectivement 12,5 millions et 12 millions de francs de dégâts (dont 11 et 8,5 millions à la vigne). Suivent Genève (4 millions, dont 3,5 à la vigne), Berne avec les environs du lac de Bienne (3,5 millions dont 2,5 à la vigne), puis les autres cantons dont Fribourg et le Jura.

Dans les régions touchées, environ 80% des exploitations sont assurées contre la grêle et les autres forces de la nature. Suisse Grêle procédera au règlement des sinistres après les estimations définitives qui auront lieu peu avant la récolte, indique l'assurance. Le paiement devrait être effectué en octobre.

La tempête de grêle a provoqué des dégâts sur près de 1100 hectares de vignes, soit 6% de la vendange nationale, estimait début juillet la Fédération suisse des vignerons. L'approvisionnement en vins suisses n'est néanmoins pas remis en question pour 2013 et 2014.

Véhicules: dégâts colossaux

Il n'y a pas que la vigne et les cultures qui paient un lourd tribut à l'orage de grêle: les dommages causés aux véhicules se montent à 150 millions de francs, selon les assureurs. Des grêlons ayant parfois la taille d'une balle de golf ont brisé les vitres et abîmé les carrosseries. Au chapitre des bâtiments, il faudra compter avec quelque dizaines de millions de francs de dégâts. ATS


L'art de manier un attelage

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Plus de renseignements:

Inscriptions au 079 771 63 32, cyrilmaret@me.com

Samedi, sur l'ancien terrain de foot à côté du cimetière, Cyril Maret et son épouse Katia organisent une journée de démonstrations de maniabilité d'attelages pour remercier tous ceux qui les ont soutenus. L'occasion aussi de présenter leurs nouveaux chevaux. Il sera possible de monter sur une calèche pour découvrir ce qu'est la conduite d'un attelage.

Début des festivités à 10h30. Lors de cette journée, une démonstration exceptionnelle avec un attelage à 4 chevaux conduits par Cyril Maret est prévue. AL

Union de plus de 500 agriculteurs

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Un outil de cartographie pour mettre en valeur l'offre agricole.

bianconcini@lacote.ch

"Chez mon fermier" est la première action concrète menée par Grand Genève, agglomération franco-valdo-genevoise. Cet outil a été lancé il y a un peu plus d'une année. Son but: rapprocher consommateurs et producteurs pour consommer local et offrir une diversité de produits à l'échelle transfrontalière. " Cet outil a également pour ambition de stimuler l'approvisionnement direct ou en circuits courts. L'acte d'achat prend ainsi une portée citoyenne" , explique Sandra Mollier, cheffe de projet nature, agriculture et viticulture.

Diversité transfrontalière

Accessible depuis le site internet du Grand Genève, cette carte interactive dénombre plus de 500 exploitations agricoles suisses et françaises pratiquant la vente de produits du terroir et l'accueil à la ferme, dont 150 dans le district de Nyon. "Il s'agit d'un reflet de la diversité du territoire et la qualité du terroir: production viticole, viandes, poissons, charcuterie, produits laitiers, fruits, légumes" , indique encore Sandra Mollier. Elle raconte qu'au préalable, il a fallu effectuer un véritable travail de recherche pour recenser les personnes vendant en direct, les magasins producteurs. "Le comité compte une quinzaine de représentants de Haute-Savoie, du Pays de Gex, des cantons de Vaud et de Genève qui ont oeuvré pour bien faire connaître tout ce qui se passe en vente directe" , renchérit Pierre Hermanjat, de Commugny, membre dudit comité. Il poursuit qu'en région rurale, les gens connaissent ce type de vente. Par exemple, le Panier Terre Sainte fonctionne surtout dans ce sens là. Pour les citadins, cet outil est une matière pour se balader.

"Côté pratique, le site offre deux possibilités de recherche, soit une entrée par types de produits, soit par prestations, comme par exemple la vente directe à la ferme, l'auto-cueillette, les paniers, les activités à la ferme, la restauration et l'hébergement à la ferme et les coopératives. Il offre des recherches par mots clés, comme le nom du produit, de la prestation ou de l'exploitation. L'utilisateur peut aussi zoomer par commune, obtenir les coordonnées des exploitations, les produits ou les prestations qu'ils proposent, les horaires d'ouverture ", ajoute la cheffe de projet.

Un des axes concerne la promotion et la valorisation de l'agriculture. "C'est de là que découle le projet "Chez mon fermier". Le bilan est positif, tant du côté des consommateurs que des producteurs. Pour preuve, de nouveaux agriculteurs souhaitent nous rejoindre"" , se réjouit-elle.

Plus de renseignements sur:

www.grandgeneve.org/chezmonfermier

Une cantonale pour le sport

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Trois présidents s'expriment sur l'évolution de la Fête des Jeunesses campagnardes.

fmorand@lacote.ch

C'est parti pour 19 jours de sport et de fête à Colombier. La Cantonale des Jeunesses campagnardes vaudoises démarre aujourd'hui et se terminera dimanche 4 août. Le travail de centaines de bénévoles depuis plus d'une année sera récompensé par la visite des 120 000 personnes attendues. Olivier Bolomey, Etoy, président de la Fédération vaudoise des Jeunesses campagnardes (FVJC), Jonas Tavel, La Chaux, président de la Cantonale, et Michel Perey, Vufflens-le-Château, président de la FVJC de 1984 à 1989, évoquent l'évolution et le but de cette manifestation quinquennale.

Depuis quand la Cantonale des Jeunesses campagnardes a pris de l'ampleur?

Michel : A Mathod en 1978, il y avait juste une tente avec un bar. C'est en 1983 à La Chaux, sous la houlette du papa à Jonas que la Cantonale a commencé à grandir. Il y avait un des premiers bars ronds installés sous la cantine principale. A Mézières, en 1993, la place de fête était pour la première fois dans un cirque fermé.

Est-ce que l'évolution, en terme de taille, a été régulière?

Jonas : Non, elle est plus exponentielle que linéaire. En 2003, à Thierrens, la Cantonale s'est véritablement ouverte au public avec un écho médiatique important (ndlr: 75 000 personnes s'y sont rendus) .

Olivier : Auparavant, l'effectif des membres de la FVJC baissait toujours après une Cantonale. Depuis Thierrens, c'est en constante augmentation. Aujourd'hui, nous comptons près de 8200 membres.

Avez-vous atteint la taille maximale?

Jonas : Nous ne voulions pas augmenter par rapport à Bavois (ndlr: plus de 100 000 visiteurs s'y sont rendus en 2008) , mais nous sommes conscients que la manifestation attire du monde. Pour cela, nous devons installer une infrastructure en conséquence, car le public est là.

Olivier : Notre but est de stabiliser, donc en évitant de programmer des animations qui attireraient encore plus de personnes.

Michel : Il y a un autre phénomène qui explique l'augmentation, c'est l'arrivée de la gente féminine. A l'époque, beaucoup de Jeunesses étaient réservées aux garçons. Les filles étaient juste les bienvenues pour donner un coup de main.

Michel Perey, en 1983, auriez-vous imaginé un tel développement?

Michel : Jamais. D'ailleurs, à cette époque la place de fête était plus petite que la cantine actuelle...

Est-ce les activités qui ont lieu durant une Cantonale ont évolué?

Michel : Le cortège était composé des Jeunesses qui marchaient derrière leur drapeau et pas un défilé de chars. Par contre, la partie officielle n'a pas changé, on chantait déjà l'hymne vaudois.

V ous avez même un hymne FVJC?

Michel : L'hymne fédéré date du début des années 1990, il a été composé par un membre de la Jeunesse de Cugy.

Pensez-vous qu'être à la tête de la FVJC ou d'une Cantonale est un tremplin professionnel ou politique?

Michel : Etre président, c'est une bonne école de la vie. Mais c'est vrai que dans les assemblées vaudoises des communes, beaucoup de municipaux sont d'anciens présidents ou membres de Jeunesses. Les gens qui travaillent sont repérés par d'autres secteurs, je ne crois pas que ce soit lié aux Jeunesses.

Jonas : J'ai pris ce poste par plaisir et n'ai aucune attente en retour.

Olivier : La récompense, c'est d'entendre "c'est super ce que vous effectuez, sacré projet!".

Cette année, il vous manque encore de nombreux bénévoles, avez-vous l'impression que les gens s'engagent moins?

Michel : Avant, les membres de la Jeunesse organisatrice tenaient tous les postes, mais la manifestation n'avait pas la même taille.

Olivier : Je dirai qu'on ressent la "génération zapping". Le jour d'avant, tu ne sais pas ce que tu veux faire et le jour J, tout à coup, tu décides de t'engager. Mais les Jeunesses s'impliquent toujours, toutefois nous comptons aussi sur des personnes extérieures.

Jonas : Il ne faut pas oublier que si le bénévolat meurt, cette formule-là s'arrête. Après, on serait peut-être obligé de passer par une entrée payante, des boissons plus cher...

Pour vous, que signifie une telle manifestation?

Jonas : La part la plus enrichissante de notre Cantonale, c'est l'aventure humaine.

Michel : C'est un fantastique engouement régional. Tous seront fatigués, sur les plots, à la fin, mais heureux.

Olivier : Une Cantonale, c'est l'événement le plus important dans la vie de la fédération, surtout en terme de challenge sportif.

Un dernier mot?

Michel : Que ceux qui ne connaissent pas la Cantonale, viennent voir. C'est un lieu pour tous les âges.

Jonas : Il est important de rappeler que nous organisons cette manifestation avant tout pour les épreuves sportives (ndlr: tir à la corde, lutte, tir, football, athlétisme, cross, volley féminin sont les sports fédérés) . Les jeunes s'entraînent pour gagner.

Michel : C'est les Jeux olympiques des Jeunesses.

Olivier : D'ailleurs, nous avons besoin des trois week-ends pour que les quelque 120 équipes de football, 100 de volley-ball ou les 1800 tireurs puissent s'affronter. Les animations sont arrivées par la suite, pour utiliser les infrastructures installées pour cette occasion.

Un produit toujours dans le vent

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Malgré l'arrivée des smartphones sur le marché, le support cartonné et imagé se vend encore bien dans les commerces de la région.

aguenot@lacote.ch

L'achat d'une carte postale est-il encore le réflexe du touriste lambda? Avec l'apparition des smartphones, plus besoin désormais du support cartonné pour transmettre ses salutations imagées depuis l'étranger. Et pourtant. Parole de kiosquiers et de papetiers, le produit serait certes moins en vogue qu'il y a dix ans mais trouverait toujours sa clientèle. " Je ne tiens pas de statistiques précises mais, durant la saison touristique, nous continuons à en vendre beaucoup. Bien sûr, un peu moins qu'il y a quelques années ", explique Jahan Azim, propriétaire du Tabac de Rive à Nyon, un endroit particulièrement fréquenté par les touristes. Trente kilomètres plus loin, dans la Grand-rue de Morges, Isabel Faria de la Papeterie Campiche dresse le même constat: " La vente de cartes postales fonctionne assez bien durant l'été. Nous n'en vendons pas des centaines mais tout de même une petite dizaine par jour. "

Quelques jeunes mais principalement des personnes ayant passé le cap de la quarantaine, voilà le profil des clients encore friands du produit. Et à en croire les deux vendeurs de La Côte, les goûts des touristes seraient d'un classicisme déconcertant. A Nyon, c'est un cliché du château qui remporte la palme des meilleures ventes. A Morges, le "highlight", ce sont les images composées. " Celles qui comportent plusieurs photos de la ville, notamment celles sur lesquelles on peut voir des tulipes, fleur fortement associée à la région ", détaille Isabel Faria.

Production massive

Pour remplir leurs étalages, les deux commerçants font appel à plusieurs fournisseurs dont Photoglob AG. Fondée 1889 et basée à Zurich, l'entreprise est le plus important producteur du pays. Autre particularité: elle est la seule à pourvoir l'ensemble du territoire national. Une dizaine de représentants de la marque se partagent le pays et la clientèle de la marque va du petit kiosque privé aux grandes enseignes telles que Coop ou Migros. " Il existe bien d'autres distributeurs mais ils couvrent uniquement des zones locales, régionales ou encore cantonales ", indique Gion Schneller, directeur de la firme.

Chaque année, Photoblog produit entre 5 et 6 millions de cartes postales. Gion Schneller estime à 30 000 le nombre de supports cartonnés dédiés à la seule ville de Nyon. Au total, dans ce stock impressionnant, 25 000 sujets courants ont été traités par les photographes indépendants mandatés par l'entreprise.

Si la production de Photoglob est massive, son volume a pourtant bel et bien diminué ces dernières années. Mais, étonnamment, les smartphones n'en seraient pas les premiers responsables. Les causes sont plutôt à chercher du côté des nouveaux modes de consommation des loisirs. " Aujourd'hui, les gens font de moins en moins de vacances longue durée. Ils préfèrent partir en week-end. Du coup, pour profiter, ils se préparent un programme ultra-chargé et n'ont pas le temps de penser aux cartes postales ", regrette Gion Schneller.

Une explication scientifique

L'explication vous paraît hasardeuse? Elle est pourtant très sérieuse, scientifiquement prouvée même. Il y a quelques années, le patron de Photoglob a participé à une étude sur cette question de consommation menée par l'Université de Berne. Et en voici les conclusions: " La recherche a démontré que c'était seulement après 4 ou 5 jours de vacances que les touristes pensaient à envoyer une carte. "

Pour appâter le chaland, une seule solution pour Gion Schneller: proposer des produits "complexes". En d'autres termes, des cartes postales qui ne peuvent pas être produites par des particuliers. " On essaie donc de photographier des lieux peu accessibles pour les touristes ou avec des angles bien particuliers tout en trouvant un bon équilibre entre classicisme et complexité ", explique-t-il. Car, comme le notaient les deux commerçants de La Côte cités plus haut, les touristes aiment tout de même les sujets très classiques. " Malgré tout, le Cervin, la Jungfrau, la croix blanche avec les drapeaux des cantons, ça marche toujours très fort! ", s'exclame Gion Schneller. On laissera encore le mot de la fin au patron de Photoglob: " En fait, la carte postale, c'est une forme de communication gourmande. Contrairement aux SMS et aux mails, ce n'est pas du "fast-food communication! ". Voilà qui est bien dit.

Le français les pieds dans l'eau

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A Vidy, une centaine de migrants participaient à une soirée de cours de français gratuits et en plein air. Reportage.

info@lacote.ch

Derrière les joueurs de volley et les baigneurs allongés au soleil sur l'immense pelouse de Vidy à Lausanne, une foule assise en demi-cercle dans un petit amphithéâtre écoutent attentivement Helena, formatrice responsable. Depuis lundi et pour la quatrième année consécutive, le Bureau lausannois pour les immigrés (BLI) organise des ateliers d'initiation au français au bord de l'eau destinés aux migrants.

"Toutes les catégories sociales sont représentées, de l'étudiant qui vient de s'inscrire à l'EPFL au migrant précaire qui cherche du travail" , note Gabriela Amarelle, déléguée à l'intégration de la ville de Lausanne et organisatrice de l'événement, qui a lieu du lundi au vendredi pendant un mois. Ici, short et lunettes de soleil côtoient polo blancs et mallettes noires. La plupart des participants viennent pour acquérir le vocabulaire nécessaire pour s'en sortir dans la vie de tous les jours, à l'instar de Carina, à Lausanne pour un stage de trois mois. "Nous sommes mieux à la plage que dans une classe étouffante" , juge la jeune Ecossaise.

"Ceux qui ne comprennent rien se mettent de ce côté, les moyens au milieu, et les avancés au fond" , explique Helena, à grand renfort de gestes. Les participants s'avancent, hésitants, vers l'un des quatre enseignants qui animent les ateliers. "Vous pensez que je parle bien? Ah bon, je devrais aller dans le groupe des avancés? Je trouve que je parle très mal" , débite à toute vitesse une Espagnole, la cinquantaine, chemise fleurie.

"Le niveau ne dépasse pas B2 (ndlr, intermédiaire)", précise Gabriella Amarelle. Le groupe qui a le plus de succès est celui des débutants complets. Les élèves, attentifs, apprennent à se présenter, au prix parfois d'immenses efforts. "Grandvaux avec un V et non pas B" , explique la formatrice à une élève japonaise qui répète sans relâche le nom de la ville où elle habite depuis quelques semaines. Fraîchement mariée à un Suisse, Akiko est décidée à s'intégrer grâce à l'apprentissage de la langue de Molière.

A l'ombre des peupliers, Philippe, formateur du groupe "moyen", pose des petits points rouge sur une carte du monde pour indiquer d'où viennent les participants: Malte, Colombie, Espagne ou encore Pologne. Au total, une trentaine de nationalités sont représentées parmi les participants, dont une grande majorité ont entre 20 et 40 ans et sont hispanophones. Les élèves se lancent des sourires encourageants et s'entraident. Les ateliers sont aussi l'occasion de nouer de précieux contacts: "Tu es chauffeur? Moi aussi et je cherche du travail, nous pouvons échanger nos coordonnées?" lance un participant à son voisin de table. Pour des personnes qui arrivent dans un monde inconnu, les cours représentent une bouée de sauvetage. "C'est essentiel pour trouver du travail" , témoigne Christian, un livre titré "Fench at ease" (ndlr, le français facile) sous le bras. Le Nigérian, étudiant dans une école privée d'économie dans la région, a cherché sans succès un emploi pour les vacances.

Beaucoup de participants sont des rescapés de la crise européenne. C'est le cas de José, qui a fait des études d'ingénieur logiciel au Portugal. En Suisse depuis quatre mois, il a travaillé sur les chantiers et suit actuellement une formation pour être chauffeur de taxi. " Je comptais gagner assez d'argent pour commencer un master dès la rentrée, mais sans emploi, ça s'annonce difficile" , témoigne-t-il.

Quant à Mouthino, portugais également, il vit en Suisse depuis sept ans et ne parle quasiment pas le français. "Je travaille dans le bâtiment, où il n'y a que des Espagnols, Portugais et Italiens" , explique-t-il. A la fin des cours, les sourires détendus remplacent les mines concentrées. Les formateurs distribuent à la centaine de participants des brochures listant les cours de français proposés par les associations. "Histoire de leur donner envie continuer l'apprentissage du français dès la rentrée" , sourit Gabriella Amarelle.

Euro Millions: un habitant d'Aigle remporte 27,2 millions de francs

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L'Euro Millions a fait un nouveau multimillionnaire en Suisse romande. Un habitant d'Aigle remporte la coquette somme de 27,2 millions de francs.

La Suisse romande compte un multimillionnaire de plus. Un joueur ayant validé son bulletin de l'Euro Millions à Aigle (VD) a remporté 27,2 millions de francs en trouvant la combinaison exacte du tirage de mardi, a indiqué la Loterie romande.

Pour décrocher le gros lot, il fallait cocher le 19, le 23, le 34, le 47, le 50, ainsi que les étoiles 4 et 6. Lors du prochain tirage vendredi, 19 millions de francs seront en jeu.

Nyon: le syndic de Saint-Cergue nommé à la tête des Services industriels de Nyon

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Les Services industriels de Nyon auront un nouveau directeur dès le 1er septembre prochain. Thierry Magnenat quittera prochainement sa fonction de syndic de St-Cergue pour remplacer Daniel Perrin qui part à la retraite après 31 ans de service.

Afin de remplacer Monsieur Daniel Perrin qui part à la retraite au 1er octobre, la Ville de Nyon a nommé Thierry Magnenat à la tête des Services industriels (SI). Il entrera en fonction le 1er septembre 2013.

Il dirige actuellement le service IT en charge des Infrastructures et des Opérations de la société Xentive, prestataire logistique pour l’industrie des médias (membre de PubliGroupe) depuis 2007. Agé de 47 ans, l'actuel syndic de St-Cergue a annoncé sa démission à la Municipalité lundi soir.

Thierry Magnenat succède à Daniel Perrin, qui quitte les SI après 31 ans de service. Entré en 1982 en tant que responsable des infrastructures eau-gaz-électricité, il aura été successivement de service adjoint et sous-directeur à la fin des années quatre-vingt, participant notamment à la mise en place d’un deuxième point d’alimentation électrique de la Ville de Nyon.  Il a également assuré l’intérim lors du départ des directeurs, Jacques Pittet en 2006 et Christian Decurnex en 2009 avant d'être nommé directeur début 2012.


Skander Vogt: neuf personnes accusées

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A la suite de l'affaire Skander Vogt, du nom de ce prisonnier mort dans sa cellule en feu à Bochuz en mars 2010, neuf personnes seront jugées par le Tribunal correctionnel.

Neuf personnes seront jugées par le Tribunal correctionnel dans l'affaire Skander Vogt, du nom de ce prisonnier mort dans sa cellule en feu à Bochuz (VD) en mars 2010. Sont notamment accusés d'homicide par négligence la directrice de piquet, un surveillant sous-chef, trois agents de détention, un infirmier, deux ambulanciers et le médecin du SMUR.

La justice vaudoise a dû reprendre le dossier après que le Tribunal fédéral, à la suite d'un recours de la soeur de la victime, a invalidé un non-lieu qu'elle avait prononcé en décembre 2010. En plus de l'homicide par négligence, les prévenus devront répondre d'exposition, respectivement omission de prêter secours, devant le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de La Broye et du Nord vaudois.

Le procès devrait pouvoir se tenir à l'automne 2013, a indiqué mercredi le Ministère public dans un communiqué. En son temps, le non-lieu du juge d'instruction avait été confirmé par le Tribunal d'accusation vaudois. Ce dernier se basait sur une expertise selon laquelle il n'y aurait pas eu de lien de causalité naturelle entre le décès de Skander Vogt et le fait qu'il n'ait pas été extrait à temps de sa cellule.

Dans la nuit du 10 au 11 mars 2010, peu avant 00h50, le détenu Skander Vogt avait bouté le feu à sa cellule de la section de haute sécurité du pénitencier de Bochuz, après avoir fait valoir diverses revendications et menacé les agents de détention. Il y était détenu en raison de la mesure d'internement prononcée neuf ans plus tôt à son encontre et était placé en régime d'isolement cellulaire à titre de sûreté en raison de menaces proférées à l'encontre du personnel pénitentiaire.

Skander Vogt avait été condamné début 2001 à une peine de vingt mois d'emprisonnement pour voies de fait notamment. En prison, il était considéré comme dangereux et séjournait depuis le 12 août 2005 en régime de haute sécurité.

Un jeune double-national d'Ecublens a été tué en Serbie

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Deux personnes ont été tuées à Belgrade dimanche. L'une des deux est un jeune double-national Serbe et Suisse d'Ecublens (Vaud). Son corps a été retrouvé dans l'épave de sa voiture qui aurait été brûlée par un gendarme serbe.

Deux personnes ont été abattues à Belgrade en Serbie dimanche 14 juillet, annonce "20 minutes" sur son site. L'une des deux victimes serait un résident vaudois d'Ecublens de 28 ans qui passait ses vacances dans son pays d'origine. Les deux corps ont été retrouvés complètement calcinés lundi dans l'Audi du Vaudois. 

Le présumé tueur serait un officier de la gendarmerie serbe qui aurait bouté le feu à la voiture immatriculée dans le canton de Vaud.

Le jeune d'Ecublens venait de se rendre en voiture dans son pays d'origine où il espérait régler un litige financier avec le présumé meurtrier.

Bavois: des "maçons du coeur" à la vaudoise

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L'association Porte-Bonheur s'est lancée dans la réfection d'une maison pour redonner le soutire à six orphelins et à leur mère.

André Marty, surnommé affectueusement "Dédé", a créé il y a 23 ans l'association Porte-Bonheur qui réalise les rêves de jeunes orphelins. Le résident de Cheyres a monté ce projet un peu fou car lui-même a souffert, alors qu'il avait 17 ans, de la perte de ses parents dans un violent accident de la route.

Alors que Porte-Bonheur a déjà réalisé quelque 800 rêves, ses membres se lancent, cet été, dans un projet encore plus ambitieux que d'habitude: la rénovation, de fond en comble, d'une maison à Bavois. Car tel est le voeu de six orphelins de père et de leur mère. Le chantier a débuté le 28 juin et «Dédé» prévoit de remettre les clés à la famille le 31 août à 15h30.

Pendant ce temps, la famille est relogée à Cuarny et partira même en vacances en France. D’ici là, quelque 200 bénévoles et une quarantaine d’entreprises, qui offrent toutes les matériaux de reconstruction de la maison, auront œuvré à titre gracieux à cette réalisation inédite.

Retrouvez un article complet demain dans La Côte dans le cadre de l'abécédaire de l'été.

Parc naturel Jura vaudois: la circulation est désormais établie

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Communes, défenseurs de la nature et responsables du Parc naturel ont réussi à se mettre d'accord sur un plan de circulation.

La Direction générale de l'environnement a établi le plan sectoriel forestier. Il a été validé par le Conseil d'Etat en 2007 et depuis, tous les recours ont été épuisés. Il entre donc en force. Il ne reste plus aux communes qu'à poser les panneaux de circulation autorisant la circulation motorisée, cela évidemment sous certaines conditions.

Détails de ce plan sectoriel dans notre édition papier de jeudi.

Montreux: les parents de Grégory envisagent d'attaquer le festival

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L'utilisation par le Montreux Jazz Festival d'une photo de leur enfant assassiné n'est pas du goût des parents de Grégory: ils vont déposer plainte.

La famille du petit Grégory Villemin prépare une plainte contre le Montreux Jazz Festival (MJF). En cause, l'utilisation d'une photo de leur enfant assassiné en 1984 pour illustrer une publicité dans le journal de la manifestation.

Me Thierry Moser, avocat des parents, a précisé que le principe d'une action devant les tribunaux helvétiques contre les organisateurs du festival, en tant que personne morale, était retenu. Il a précisé qu'il devait encore en affiner les modalités.

"Il s'agit de sanctionner un comportement inacceptable qui a occasionné un préjudice considérable aux parents de Grégory", a-t-il dit.

Mardi, un internaute a révélé que la photo de l'enfant a été utilisée en toile de fond pour une publicité pour la garderie du festival en dernière page de son journal "Montreux Jazz Chronicle".

Sur leur site Internet, les organisateurs du MJF ont expliqué qu'il s'agissait d'une "erreur regrettable". Une jeune graphiste ayant recherché une image d'enfant a trouvé celle du petit Grégory, mais elle ignorait tout du drame survenu en 1984.

Excuses

Le directeur du MJF Mathieu Jaton a présenté les excuses du festival "à toutes les personnes qui ont pu être touchées ou heurtées par cette publication." Pour Thierry Moser, cette explication "n'exonère pas" les organisateurs de leur responsabilité.

L'assassinat du petit Grégory, qui n'a jamais été résolu, a été une des plus retentissantes affaires judiciaires des trente dernières années en France. Le corps du garçon de 4 ans avait été retrouvé en 1984 dans une rivière des Vosges, les mains et les jambes liées, à quelques kilomètres du domicile de ses parents.

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