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Inscriptions pour le brunch

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Quelque 400 familles paysannes commencent déjà à se préparer pour le traditionnel Brunch à la ferme du 1 er Août, une journée reconduite sans interruption depuis sa création et pour la 21 e fois cette année. Petits ou grands en sont friands, et ce sont surtout les étrangers établis en Suisse, généralement pour des raisons professionnelles, qui raffolent de ce brunch sans pareil. Car ils y trouvent l'authenticité et la qualité des produits qui font toute la notoriété de la Suisse.

Dans le canton de Vaud, de Begnins aux Diablerets, d'Aigle à Pomy, 16 exploitations seront ouvertes au public. Certaines représentent plus spécialement l'agriculture de plaine, d'autres se parent de l'ambiance typique des alpages. Le Brunch à la ferme offre aussi aux visiteurs gourmands d'un jour l'opportunité de voir de plus près comment et de quoi vivent les paysans d'aujourd'hui, de nouer des contacts et d'engager la discussion sur le monde agricole; et d'associer les saveurs à la connaissance de leurs origines, qu'elles soient végétales ou animales.

Ce brunch est ouvert de 9 à 13 heures. Il coûte de 20 à 30 francs par personne. Le nombre de places étant limité, les inscriptions sont indispensables (jusqu'au 30 juillet). Les adresses et contacts de toutes les fermes participantes sont publiés sur le site (www.brunch.ch). COM

Deux adresses dans la région:

Bussy-Chardonney:

Famille Laurence Cretegny, La Ferme aux Saveurs d'Autrefois, rue de la Poste 5. Tél. 021 800 40 84 -

etable@ferme-aux-cretegny.ch - www.ferme-aux-cretegny.ch;

Begnins: Famille Isabelle & Jean-Paul Métroz, Domaine Jean-Paul Métroz & Fils, rue du Martheray 1.

Tél. 079 438 56 31 -

info@jpmetroz.ch - www.jpmetroz.ch


"Un badge pour tous sur les chantiers"

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A la tête de la Fédération vaudoise des entrepreneurs, Jean-Pierre Rosselet présente sa solution pour appliquer la responsabilité solidaire envers les sous-traitants.

dsandoz@lacote.ch

Il faisait chaud ce jour-là dans les bureaux de la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) à Tolochenaz. Mais si la sueur perlait au front du président Jean-Pierre Rosselet, ce n'est pas uniquement à cause de la température estivale. "Notre monde est toujours plus juridique et compliqué" , confie le Lonaysan, bien décidé à lutter contre certaines nouvelles directives, qu'il juge excessives. La dernière ordonnance en date du Conseil fédéral prônant la responsabilité solidaire des patrons bâtisseurs envers leurs sous-traitants, en matière de conditions d'emploi, il ne la conteste pas, mais souhaiterait que l'on laisse à sa branche les moyens de l'appliquer simplement.

Que signifie concrètement cette responsabilité solidaire?

Actuellement dans le secteur de la construction, on assiste à des sous-traitances en cascade. L'entreprise principale délègue une tâche à un partenaire qui lui-même la fait exécuter par un autre et ainsi de suite. Au passage, chacun se prend sa petite marge. En bout de chaîne, cela conduit à des pressions inacceptables sur les conditions d'emploi. On y trouve des exécutants parfois dénués de scrupules qui enchaînent les faillites sans forcément honorer salaires et charges sociales. Que l'on traque ces entreprises peu sérieuses et nuisibles à notre image ne me dérange pas. Mais il faut qu'on nous donne les moyens de le faire sans trop alourdir le cahier des charges des patrons. Avec cette responsabilité solidaire, l'entrepreneur principal pourrait être amené à payer ce qui manquera aux travailleurs de son ou ses sous-traitants en cas de défaillance de ces derniers.

Quelle serait la nature de cet outil?

Avec la commission paritaire qui réunit syndicats et patronat, nous prônons le port d'un badge par tous les travailleurs de la construction. C'est un moyen facile pour chaque entrepreneur d'accomplir son devoir de diligence. Cet outil ne serait pas obligatoire si l'entrepreneur préfère accomplir ce devoir par d'autres biais. D'autres cantons et associations professionnelles suivent de près notre dossier.

En quoi un morceau de plastique pourrait éviter le dumping salarial ou des pratiques contraires à la convention collective?

C'est au moment de la délivrance du badge que sera effectué le contrôle des conditions de travail des salariés demandeurs. Ces données, nous les avons au sein de la commission paritaire. Pouvoir donner la garantie au maître d'ouvrage que tous les travailleurs sur le chantier sont rémunérés correctement par des entreprises fiables, c'est tout de même un atout. Nous aurions d'ailleurs bien voulu que les maîtres d'ouvrage soient impliqués dans cette responsabilité solidaire.

Quand ce système de badge entrera-t-il en vigueur?

Nous aurions bien sûr souhaité être prêts pour l'entrée en force de cette responsabilité solidaire. Annoncée pour le 1 er juillet, reportée à 2014, elle a finalement été validée pour le 15 juillet. Les syndicats n'y sont pas opposés sous réserve qu'on ne cumule pas trop d'informations personnelles sur ce badge. Le principal obstacle s'est trouvé au Service cantonal de l'emploi qui a mis en avant le défaut de base légale. Mais comme il n'est pas obligatoire, cet argument ne nous paraît pas rédhibitoire.

Qu'est-ce qui a conduit votre secteur à cette situation de sous-enchère salariale?

C'est la traque excessive du meilleur prix. Et le recours de plus en plus fréquent aux entreprises générales, qui fixent leur prix pour décrocher des marchés et qui ensuite cherchent des exécutants à moindre prix, histoire de se sortir tout de même une marge. Avec ce badge qui garantit des conditions d'emploi acceptables à tous, notre but est aussi de faire remonter les prix. On le constate d'ailleurs déjà depuis peu sur le marché des ferrailleurs.

Est-ce à dire que vous fustigez les entreprises générales?

Je serais mal placé pour le faire puisque je suis moi-même engagé dans une société de ce type à Bremblens. Le hic, c'est quand l'Etat met des chantiers importants en entreprise générale, comme c'est le cas pour l'Hôpital du Chablais, le bâtiment Geopolis de l'Uni de Lausanne ou la prison de la Croisée, avec tous les déboires que certains chantiers de ce genre ont connu. Cette pratique signifie que, pour beaucoup d'acteurs de la branche, nous n'avons plus accès à des marchés publics, mais à des marchés d'entreprises générales. Et ça, c'est fâcheux.

Ne redoutez-vous pas que l'on vous accuse de créer un nouveau système pour gagner plus?

Là n'est pas notre motivation. Mais il faut savoir que chercher le meilleur prix à n'importe quelle condition va finir par faire imploser le partenariat social. La formation professionnelle à laquelle nous sommes très attentifs n'a plus de sens. Pourquoi payer un maçon qui sort d'apprentissage à 27 francs de l'heure quand on peut ne débourser que 8 euros pour un ouvrier étranger employé sans respect de nos règles et coûts suisses?

Festival de folklore à la Villa Niedermeyer

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Ce dimanche, quatre moments musicaux seront joués par Tri i Dve.

Comme l'année dernière, l'Association Niedermeyer organisera trois Sérénades estivales sur l'accueillante terrasse de la villa éponyme située près du Petit-Port de Nyon (route de Genève n o 6), les 21 juillet, 25 août et 8 septembre, de 11h à 17h. Selon la formule originale d'un mini-festival avec quatre divertissements musicaux (11h30, 13h30, 15h30, 16h30), visite de l'édifice dédié au compositeur et pédagogue Louis Niedermeyer (né à Nyon en 1802), et petite restauration, le public pourra apprécier un moment de douce plaisance dans un décor naturel exceptionnel avec vue grandiose sur le Léman. Dimanche, le quintette Tri I Dve ("trois et deux") emmènera " les auditeurs au travers d'une dégustation de styles de musiques d'origines et d'époques très variées, du folklore balkanique, tzigane, klezmer à la musique de salon viennoise et italienne, sans oublier le folklore suisse! comme le mentionne le site de la formation. Fondé par cinq musiciens professionnels d'origines très différentes dont le chemin s'est croisé à Lausanne dans la Camerata de Pierre Amoyal, "3 et 2" n'est pas seulement une allusion aux rythmes qui caractérisent souvent la musique bulgare, mais aussi aux arrangements de l'ensemble qui se déclinent parfois à deux, à trois, ainsi qu'à... Tri i Dve .

Elaborées par Hans-Walter Hirzel, coordinateur musical de l'Association Niedermeyer (disparu accidentellement au début du mois), ces Sérénades estivales, comme aussi les deux concerts prévus en automne, lui seront dédiés et honoreront sa mémoire. Le 25 août, le Quatuor Niedermeyer se confrontera à la musique pop, de film, de variétés et avec des mouvements de musique classique, tandis que l'ensemble Barbaroque clôturera la série des sérénades le 8 septembre, avec un programme qui mettra en avant l'orgue de Barbarie avec des oeuvres classiques et folkloriques. Lors de chaque divertissement des pièces originales de Niedermeyer (lieder, nocturnes) ou des extraits d'opéras illustreront l'art du grand compositeur nyonnais.

Garder sa maison: le rêve ultime

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André Marty, dit "Dédé" a réalisé les voeux de plus de 800 enfants orphelins.

jlaurent@lacote.ch

André Marty, que tout le monde surnomme affectueusement "Dédé" est connu pour avoir l'énergie de soulever des montagnes, habitué qu'il est, avec l'appui de son association Porte-Bonheur, de réaliser les rêves d'enfants orphelins. Un séjour au bord de la mer, une rencontre avec une vedette, un vol en avion, l'association est venue à bout de tous les voeux, pourvu qu'ils aient un sens dans le processus de deuil.

Cette fois-ci, un nouveau pas a été franchi: "Dédé" et ses acolytes se sont mis en tête de rénover de fond en comble la maison de six jeunes gens orphelins de père. "Leur rêve à eux, c'était de rester ensemble dans la maison familiale, là où ils ont des souvenirs heureux en commun" , explique "Dédé".

Lorsque l'on arrive à Bavois, le slogan "Un coeur dans ta maison, c'est ici" indique que l'on est arrivé à bon port. Mais, le 12 juillet dernier, la vision de la maison - éventrée de toutes parts, sans toit, avec une charpente bancale et dont il ne reste pratiquement plus que les murs - donne la mesure du travail à accomplir. Tout est à refaire.

Le chantier a débuté le 28 juin et "Dédé" prévoit de remettre les clés à la famille le 31 août à 15h30. Pendant ce temps, les six enfants et leur maman sont relogés à Cuarny et partiront même en vacances en France.

D'ici là, quelque 200 bénévoles et une quarantaine d'entreprises, qui offrent tous les matériaux de reconstruction, auront oeuvré, à titre gracieux, à cette réalisation inédite.

"L'action de Porte-Bonheur nous touche beaucoup. On aura enfin une maison qui tient sur ses murs; ma mère avait besoin de ce soutien bienvenu. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde pour nous aider, entre les bénévoles et les entreprises" , s'enthousiasme David, le plus grand de la fratrie. "En Suisse, il n'y a rien à part Porte-Bonheur qui vient en aide à des familles comme la nôtre."

Une ère nouvelle

André Marty ne cache pas que lui-même est étonné et très touché par cet immense élan de solidarité. Un engouement pour cette cause qu'il attribue à la personnalité digne des Lutz et à leur formidable esprit de famille. "Ils vivaient dans une maison d'un autre temps, pratiquement sans aucune commodité, avec un fourneau et une cuisinière à bois. Et pourtant, ils n'ont jamais rien demandé. Ils avaient toujours le sourire. La mère subvient seule depuis six ans aux besoins de la famille, avec son salaire de femme de ménage à 3250 francs par mois, sans un centime de dette" , explique "Dédé". Touché par ces conditions, André Marty décide de leur venir en aide avec son association. "Je suis arrivé ici un soir d'hiver et j'ai reçu une baffe: je me suis cru dans une maison datant d'il y a 50 ans en arrière."

Passeur de rêves

"Le rêve, c'est comme un pont entre l'enfant et son parent décédé. C'est le rêve qu'ils auraient souhaité réaliser ensemble. Et la plupart du temps, sa réalisation ouvre de nouvelles perspectives au jeune", assure André Marty. Et de citer l'exemple d'un adolescent transfiguré au retour d'un safari en Afrique qu'il aurait dû effectuer avec son père. Avant de partir, c'était un adolescent en colère, renfermé, hargneux, à deux doigts d'être en rupture sociale. "A son retour, il m'a dit qu'il était intimement persuadé d'avoir vu son père en Afrique. Ce fut comme un déclencheur: depuis il avait une lumière au fond des yeux, le sourire. Et son avenir s'est soudainement entrouvert, il a trouvé une place d'apprentissage", raconte "Dédé".

Depuis 23 ans que l'association Porte-Bonheur existe, elle a permis à environ 800 enfants de réaliser leurs rêves, à savoir quelque 52 voeux par an.

A Bavois, l'association a encore besoin de bénévoles: www.portebonheur.ch.

Le plan de circulation est établi

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Les communes doivent poser de nouvelles signalisations.

suter@lacote.ch

La nouvelle semble dater, mais elle est en fait d'actualité. La circulation motorisée dans les alpages des hauts du Jura est désormais définie par un Plan sectoriel forestier.

En juin 2007, le chef du Département de la sécurité et de l'environnement, Charles-Louis Rochat, ratifiait le Plan sectoriel forestier (PSF). "M odifié en octobre 2010 par un arrêt de la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal, il a fait l'objet d'un recours auprès du Tribunal fédéral, lequel a tranché le 10 avril 2012 en rejetant l'appel. Il est désormais entré en force", notifie Jean Rosset, conservateur à la division "forêts" de la Direction générale de l'environnement.

Ce plan règle la circulation motorisée sur toutes les routes forestières entre la Givrine et le Marchairuz, soit une grande partie du territoire couvert par le Parc naturel régional Jura vaudois. C'est dire que tous les habitants des districts de Nyon, Morges et La Vallée sont directement concernés, sans oublier les touristes qui affectionnent le Parc.

Une zone comprise entre la Givrine et le Marchairuz

Ce plan sectoriel est délimité par les routes cantonales des cols de la Givrine et du Marchairuz. Il règle aussi la circulation sur toutes les voies reliant les villages du pied du Jura entre Saint-Cergue et Saint-George, comme entre Le Brassus et Bois d'Amont (F), sans oublier la zone comprise entre cette dernière et la douane de La Cure, sur sa partie frontalière.

Ce plan délimite différentes routes: les tracés forestiers purs, qui ne seront accessibles qu'aux exploitations forestières et agricoles - elles seront également ouvertes aux forces de l'ordre et aux services de sécurité en cas de sauvetage -, certains tronçons pourront être accessibles aux communes, après demandes en bonne et due forme aux services concernés. Des autorisations temporaires peuvent être délivrées par les communes, en accord avec la Direction générale de l'environnement, pour les chantiers, les organisateurs de manifestations et les observations scientifiques.

On distingue aussi les axes ouverts sans neige. Il s'agit de tous les accès qui mènent aux alpages, ou à la combe des Amburnex, au départ d'Arzier, Bassins, Le Vaud, Marchissy, Longirod et Saint-George. Sont notamment concernées la route des Montagnes d'Arzier et celle de Bassins. " Lors des premières études des circulations, il était question d'interdire l'accès à Marais rouge depuis la route des Montagnes d'Arzier. Mais des communes ont recouru auprès du Tribunal administratif, et ce point a été finalement accepté. Il ne sera cependant pas question d'aller en voiture jusqu'au Vermeilley, mais bien de s'arrêter à Marais rouge ", notifie Jean Rosset. Il convient de relever que ces accès aux pâturages ne sont garantis que lorsque les conditions météos le permettent. Ces voies mènent à des parkings de délestage, depuis lesquels les promeneurs ou cyclistes pourront rejoindre des buvettes d'alpage ou d'autres lieux de promenade. Du 1 er juin au 1 er décembre, il est possible de rejoindre Marais rouge depuis Arzier ou la combe des Amburnex depuis les villages du pied du Jura.

Deux exceptions pour des buvettes d'alpage

Parmi toutes les routes autorisées figurent deux tronçons qui sont des routes fermées, où seul l'accès à des buvettes est permis. Il s'agit des établissements saisonniers des Pralets et de la Perroude de Marchissy, à côté du Crêt de la Neuve. Curieusement, l'accès au Pré-aux-Veaux n'est pas autorisé jusqu'au chalet, sauf pour les exploitants. L'on peut cependant y accéder en voiture jusqu'à la combe des Amburnex.

En dehors de ces tronçons, toutes les routes sont interdites à la circulation, sauf pour les ayants-droits, à savoir les exploitants ou les forestiers.

Un plan encore plus vaste est en gestation

" Les communes propriétaires, soit une vingtaine dont trois sur la vallée de Joux, ont dix-huit mois pour installer la signalisation ad hoc" , relève le spécialiste. En attendant, ce sont bel et bien les panneaux actuellement en place qui font foi, et donc c'est l'interdiction de circuler sur la plupart des tronçons qui s'applique...

Ce Plan sectoriel forestier fait partie du Plan directeur forestier des montagnes jurassiennes de l'Ouest vaudois, en cours d'élaboration. Il proposera une structuration des fonctions de la forêt dans la région (protectrice, sociale et économique) et évaluera leur importance relative. Il indiquera notamment les secteurs où la fonction de protection biologique est élevée, ainsi que les secteurs où les activités de récréation sont impératives.

Les dérogations permanentes à l'interdiction générale de circuler, requises par les communes, concernent essentiellement des accès à des établissements publics, type buvette d'alpage. L'existence de ces sites est indissolublement liée à la possibilité d'accès en voiture.

Le chantier du Nyon-Saint-Cergue avance

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L'entrée du train à Nyon signifie l'abattage de platanes. Grogne.

Le 11 novembre 1912, la concession de la ligne qui reliera Nyon à Morez est accordée. La Première Guerre mondiale retardera quelque peu les travaux, comme l'indique le site internet du Nyon-Saint-Cergue. Le 8 août 1913, le "Journal de Nyon" fait le point sur l'avancement des travaux du Nyon- Morez. Le chantier avance de manière optimale. "Le pont en maçonnerie sur l'Asse est à peu près achevé, il comprend neuf arches. A Trélex, les travaux de nivellement nécessités pour l'emplacement de la future gare sont terminés. Un gabarit permet actuellement de se rendre compte des vastes proportions que prend le grand viaduc qui reliera les deux versants de la Colline, près de Givrins. Entre Le Muids et Arzier, à proximité de Bassins, au haut du ravin des Combes, on a commencé ces jours derniers le percement du tunnel dont l'ouverture est située dans la forêt du Fyay. Il sera long de 116 mètres et débouchera au-dessous d'Arzier."

Si tout semble aller pour le mieux pour la future liaison, en revanche, des oppositions se font sentir du côté de Nyon, puisqu'une demi-douzaine de platanes devraient être sacrifiés sur la place de Gare pour laisser entrer le train en ville. A ce sujet, le 15 septembre, un courrier de lecteurs commente: "Seule la place de la Gare risque d'être encombrée et je le souhaite qu'elle le soit le plus possible, à ne pas pouvoir s'y retourner! Et cela pour la prospérité de Nyon, pour celle des Chemins de fer fédéraux et du Nyon-Morez." Il a été entendu. Plus loin, il suggère aux voisins: "Quant aux platanes, si j'étais voisin, je demanderais à l'administration des CFF de bien vouloir les enlever afin que l'on puisse mieux voir les magasins et autres établissements."

Le projet d'entrée en gare de Nyon est approuvé par le Département fédéral des Postes et des Chemins de fer le 27 septembre 1913. Le 10 novembre, un entrefilet mentionne qu'à "Morez, l'entreprise a fait préparer les chantiers et le premier coup de pioche pour le tronçon Morez-La Cure va être également donné, si ce n'est pas déjà fait."

Le 12 juillet 1916, le tronçon qui relie Nyon à Saint-Cergue est ouvert. Il sera prolongé jusqu'à La Cure à partir de 18 août 1917. COPIN

Demain, l'année 1913 à travers des faits divers.

Trois soirées pour découvrir la richesse du monde de l'image

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Jean-Pierre Mottier partage ses coups de coeur photo dans son jardin personnel.

Initiateur des Jardins de la photographie, concept qui a déjà su se faire un public, Jean-Pierre Mottier revient à la charge avec une variante un peu modifiée, testée en 2012. Plus d'images dans le vent, mais des projections sur grand écran, dans le cadre inchangé de son jardin.

Mode et retour au pays

"La manifestation a lieu par tous les temps" , explique le maître des lieux, et, ce, grâce au couvert dont dispose la maison. Les spectateurs sont attendus dès 19 heures pour un apéro et une petite "croque". L'occasion aussi de rencontrer les photographes invités, avant le début des projections à la tombée de la nuit. Trois soirées sont agendées.

La première, ce soir, met en évidence deux univers, celui de Sabrina Teggar, ex- élève de Jean-Pierre Mottier à l'école de Vevey. Exposé récemment à la galerie Focale de Nyon, son travail évoque la difficile expérience du retour au pays natal d'une jeune femme à moitié suisse et algérienne. Anoush Abrar est, lui, un autre "coup de foudre. C'est un photographe de mode exceptionnel. Nous faisons, à chaque fois, en sorte de présenter des styles contrastés pour montrer la richesse de l'image. " Même pari, le 8 août, avec Chris Blaser, au vécu de photographe de presse quotidienne, face à Julien Gregorio, fondateur d'une jeune agence, et qui a illustré notamment le thème du squat. Photographe, vidéaste, réalisateur, le Morgien Sébastien Michellod, de retour d'un périple de quatre ans en Amérique latine, mettra le point final à la saison le 22 août. MR

Dahlias cherchent jardiniers amateurs

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Le soin des 2500 tubercules demande du renfort.

Classés par les caractéristiques de leurs fleurs, cactus, pompons de toutes les tailles, pivoines, décoratifs géants, nénuphars etc, les dahlias commencent à fleurir ces jours-ci sur les quais de Morges. En tout 100 variétés pour quelque 2500 tubercules au total, plantés par le Service communal des espaces publics, s'épanouiront entre le temple et le parc de Vertou, d'ici au mois d'octobre, ensoleillant l'été et le début de l'automne.

Comme chaque année, un appel est lancé aux jardiniers amateurs, invités à participer, pour le plaisir, à raison d'une fois par semaine, aux travaux d'entretien, de désherbage et de coupe des fleurs fanées. Rendez-vous pour les personnes intéressées tous les mercredis matin à 8h30 devant le parking de la Blancherie. L'appui de la Ville et le recours à une main-d'oeuvre bénévole permettant, en substance, de maintenir la gratuité de l'exposition.

Selon une tradition bien établie, le public pourra, cette année encore, acquérir les bulbes après la fin de la période de floraison. Les commandes sont ouvertes jusqu'au 23 octobre, préambule à deux journées de vente, les 2 et 3 novembre, dans les jardins du château. MR


Bavois a passé le relais à Colombier

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Tout était une question de symbole. Hier, l'air de la Fête cantonale des Jeunesses campagnardes soufflait déjà depuis le petit matin pour les participants du Raid. En effet, plus de cent personnes ont rallié la place de fête de Colombier depuis Bavois, emplacement du dernier grand rendez-vous quinquennal.

Ce passage de témoin s'est organisé tout naturellement entre les deux communes. "Lorsque nous avons pris contact avec Bavois, ils nous ont tout de suite dit qu'ils voulaient participer à cette transmission du flambeau puisqu'ils ne pouvaient s'investir autrement dans l'événement de cette année" , confie Oscar Cherbuin, responsable de l'organisation du Raid, et ravi de ce moment de convivialité. Par ailleurs, le financement de cette course provient en partie de la Jeunesse de Bavois.

 

Aucun moyen motorisé

 

La journée a débuté par un brunch sur le site de 2008. Mais le moment de tradition évocateur a constitué en la remise de la clé des Cantonales entre comités de Bavois et Colombier. "Nous nous remettons cette clé en guise de symbole" , continue Oscar Cherbuin qui a profité de son étiquette de directeur de la promotion économique de l'ARCAM (Association de la région Cossonay-Aubonne-Morges) pour établir un contact aisé avec les communes concernées par le passage du relais, tout en s'investissant pour son village qu'est Colombier.

Autre instant emblématique, la pause méritée de midi à l'endroit du site de la Cantonale 1983 à La Chaux, après quelques kilomètres de bitume et d'efforts ancrés sur les selles de vélo. Celle-ci était la dernière organisée sur le sol du Pied du Jura. De plus, La Chaux 1983 était dirigé par le père de Jonas Tavel, président de Colombier 2013. " La symbolique du retour dans notre région, trente ans après, nous fait plaisir" , explique Pascal Rossy, ancien membre de la Jeunesse de La Chaux.

Les participants ont été rejoints par une école de cirque qui les a suivis jusqu'à Colombier. Les acrobates en herbe se sont ensuite vus offerts quelques ballons gonflables en lieu et place de leurs bâtons de Nordic Walking.

Tout cela pour arriver sur la place de fête de Colombier afin de prendre part à un lancer de ballons géant juste avant le coup d'envoi de la cérémonie d'ouverture. Comme pour montrer une nouvelle fois le symbole d'un cycle nouveau qui perdurera au moins pendant les dix-neuf prochains jours sur les hauts de Morges. PID

Concerts et spectacles pour tous les goûts et âges

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Diverses animations à la Cantonale des Jeunesses.

fmorand@lacote.ch

La Lady's night du 24 juillet a fait un carton auprès des filles. Il n'y a plus un billet et les 25 supplémentaires sont partis en moins de dix minutes. Cette soirée entre copines, avec décors spéciaux, présentation de lingerie et de sex toys, a failli ne jamais voir le jour. "Les garçons du comité n'étaient pas convaincus par ce thème" , explique Léa Pavillard, responsable animation pour la Fête cantonale vaudoise des Jeunesses campagnardes qui se déroule jusqu'au 4 août à Colombier. Que les hommes se rassurent, la troupe "animation" a trouvé un moyen de leur faire plaisir avec la venue des Coyottes girls, vendredi 26 juillet.

 

Du gratuit au payant

 

Comme cet événement, la plupart des petits concerts et animations sont gratuits pour le public. L'accès à la place de fête est également totalement libre durant les 19 jours de festivités. Le public pourra venir écouter gratuitement le concert des écoles de musique, ce samedi à 15h. Draguer via sa plume et deux bénévoles qui joueront les facteurs lors de la soirée "petits papiers" de lundi, dès 17h, au caveau.

Equilibristes et autres cracheurs de feu circuleront entre les gens le 25 juillet, alors que le 3 août ce sont deux guggenmusik, dont les Vaudois Les Bedzules, qui se produiront à différents endroits de la place de fête. La classe des participants est attendue le 31 juillet avec la soirée "Mets-toi sur ton 31" où Jul Svenssen, un ancien de la Jeunesse de Bretigny, sera aux platines. "Comme le 1 er août est férié, nous pensons que nous allons avoir du monde la veille au soir et il nous fallait une activité un peu plus conséquente qu'un autre jour de semaine" , précise Léa Pavillard.

Alors que la Cantonale est à la base dédiée aux compétitions sportives, les spectacles sont organisés dans le but d'utiliser les infrastructures, mais aussi de trouver un moyen de payer certains frais.

 

Folklore et humour

 

Parmi ces événements payants qui se tiendront sous la grande tente - les autres lieux restent accessibles gratuitement -, trois seront à 15 francs. Cela débute demain soir dès 18h avec la soirée country avec un menu spécial cow-boy et un concert des Romands de Las Vegas Country Band. Samedi, quatre DJ's viendront mixer pour la soirée "red". "Les soirées années 1990 au MAD de Lausanne, une partie du public provient du monde des Jeunesses, nous en avons prévu une ici" , ajoute Léa Pavillard. DJ Othello sera donc à Colombier vendredi 26 juillet.

"Les soirées s'adressent à tout le monde" , précise la cheffe "animation". A l'image du 2 août dédié au folklore avec menu spécial choucroute dès 17h et concert des Bernois Oesch's die dritten à 21h. Cette fois, il faut compter 39 francs pour assister au concert. Le Morgien d'adoption, Yann Lambiel, viendra faire son zapping des quarante dernières années, le lundi 29 juillet à 20h, au prix de 48 francs.

Détails et programme sur www.cantonale2013.ch

Oppositions au futur collège

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"C'est une très mauvaise nouvelle" , lance Denis Dumartheray, syndic de Gilly. Les autorités ont pris connaissance vendredi - dernier jour de mise à l'enquête du futur complexe scolaire, prévu sous l'actuel collège (photo) - d'une vague d'oppositions au projet. "Il s'agit d'une opposition groupée émanant de plusieurs riverains, ce qui représente huit à neuf ménages" , précise le syndic. Ils ont manifesté leur désaccord, par le biais de leur avocat, à tous les objets: le Plan partiel d'affectation de la zone, le parking souterrain, le collège et ses dix classes, l'Unité d'accueil pour écoliers et la salle omnisports double. Un revers qui touche la commune et l'Association scolaire et parascolaire intercommunale de Rolle et environs (ASPAIRE) qui attend cette réalisation depuis longtemps.

Les autorités peinent d'ailleurs à saisir la réaction des opposants car le projet avait déjà été remanié à la suite des oppositions, lors de la première mouture mise à l'enquête, l'an passé. La hauteur des constructions et la distance aux maisons d'habitation avaient notamment été revues depuis. Une commission consultative avait même été mise sur pied afin que tous les citoyens, et pas seulement les conseillers, s'expriment sur cet objet. "C'est une forme d'obstruction à la réalisation du futur complexe scolaire. On le regrette. Mais on ne va pas se laisser faire et accepter qu'on nous mette la pression: on prendra le temps qu'il faut, mais ce collège se réalisera" , assure le syndic. Pour l'heure, l'élu affirme que le délai de 2014 n'est pas remis en cause. JOL

Les soeurs Labèque en ouverture

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Les deux pianistes lancent la 4 e édition des Variations musicales.

Plus de renseignements:

www.musicales-tannay.ch ou 079 946 13 06

info@lacote.ch

Le festival de musique classique Variations musicales de Tannay est devenu un événement attendu dans notre région. Sa quatrième édition se déroulera du 25 août au 1 er septembre dans le somptueux cadre du Château de Tannay et de son magnifique parc avec vue sur le lac. Cette année, le piano sera à l'honneur. La programmation est centrée sur des artistes confirmés, les plus renommés internationalement, et sur la promotion de jeunes talents en début de carrière prometteuse. Qu'on se le dise: il reviendra à Katia et Marielle Labèque, les soeurs du célèbre duo qui aligne les disques d'or et les scores d'audience, d'ouvrir le festival (25 août, 17h) avec un programme Debussy ("Nuages et fêtes"), Ravel ("Rapsody espagnole"), Gershwin ("Trois Préludes") et Glass ("Quatre mouvements pour deux pianos"). Sacré "Révélation" aux Victoires de la musique, David Greilsammer, pianiste, chambriste, chef d'orchestre (Genève), proposera en première suisse une audacieuse mise en perspective de sonates de Domenico Scarlatti et de John Cage, passant en alternance d'un piano (habituel) à l'autre (préparé), soit d'une sonate baroque à une sonate contemporaine (28 août, 20h). Ce concert est organisé avec le soutien de la Fondation Engelberts pour les Arts et la culture à Mies.

Piano à l'honneur

La jeune pianiste valaisanne Béatrice Berrut, "Artiste Steinway", sera la soliste du "Concerto n° 27" de Mozart et du "Concerto op. 54" de Schumann, accompagnés par l'Orchestre du Festival (30 août).

Désigné cette année comme Meilleur soliste instrumental aux Victoires de la musique classique, Nicholas Angelich, pianiste d'origine américaine, captivera l'auditeur avec des oeuvres clé de Beethoven, Chopin et Schumann (31 août).

Le site est exceptionnel: une salle de concert de 550 places sous tente à l'acoustique avantageuse, des dépendances pour accueillir le public qui peut se restaurer avant et après le concert, des salles dans la superbe demeure du XVII e siècle pour recevoir... Les tarifs accessibles (gratuité jusqu'à 16 ans) permettent la venue d'un large public, de mélomanes mais aussi d'amateurs et de curieux.

Un opéra pour enfants écrit par Mozart à l'âge de 12 ans

A la rencontre du jeune public (enfants et adolescents), le festival lui dédie son après-midi du 31 août (16h30) avec le concert de "Bastien et Bastienne", charmant petit opéra en un acte que Mozart écrivit à l'âge de 12 ans. L'ensemble Intermezzo, un choeur d'enfants et une récitante seront dirigés par Ahmed Hamdy.

Un clin d'oeil averti sera adressé aux cordes par les organisateurs et directeurs artistiques, Françoise de Courten et Serge Schmidt, par la présence du violoncelliste Jean-Guihen Queyras, élu Artiste de l'année en 2008. Il sera le soliste du "Concerto n° 1" de Haydn sous la direction de Jonathan Haskell, à la tête de l'Orchestre du festival formé d'une quarantaine de musiciens de l'OSR. Deux "Préludes" par des élèves de la classe de clarinette du Conservatoire de Terre Sainte accueilleront le public les 25 août et 1 er septembre (16h).

Le syndic à la tête des SI de Nyon

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En place depuis deux ans, Thierry Magnenat laissera sa place en fin d'année.

rhaener@lacote.ch

Coup de théâtre à Saint-Cergue, le syndic Thierry Magnenat, en place depuis deux ans, a annoncé son départ hier en début de journée. Raison de cette décision, une réorientation professionnelle qui mènera l'homme de 47 ans à diriger les Services industriels nyonnais dès le 1 er septembre, en lieu et place de Daniel Perrin, qui prend sa retraite après 31 années de travail au sein des SI de Nyon. Entretien.

Thierry Magnenat, le même jour vous annoncez votre arrivée à la tête de SI de Nyon et votre départ de la syndicature. Quelles sont vos motivations?

Ce sont des décisions intimement liées. Mon parcours professionnel m'a conduit à prendre diverses responsabilités et à acquérir des compétences variées, qui aujourd'hui répondent aux exigences d'un poste comme la direction des Services industriels. Mon parcours politique m'a aussi permis de comprendre plus en profondeur les rouages démocratiques.

Il y a quelques semaines, vous aviez déjà démissionné de votre poste au Comité de direction (CODIR) du Conseil régional. Aviez-vous déjà prévu, alors, votre départ du monde politique?

Non, absolument pas. Il s'agissait d'une surcharge de travail. Etre manager dans le privé, syndic d'un village, c'est déjà difficile à concilier. Avec le CODIR, je ne m'en sortais plus.

Il y a deux ans, lors de votre élection à la syndicature, imaginiez-vous quitter si tôt?

Non. Je pensais exercer mon mandat jusqu'au bout. Avant de songer à plus loin, à d'autres élections. Mais par la force des choses, la vie nous oblige à privilégier la carrière professionnelle, pour des raisons financières, bien sûr, mais aussi pour la stabilité: un mandat politique peut ne pas être renouvelé...

Vous quitterez officiellement votre place le 31 décembre, quel sentiment vous anime à l'heure d'annoncer ce départ?

Je quitte la syndicature à regret, bien sûr. La première année de syndic, on apprend, c'est de la mise en jambe. La deuxième, on commence à tout comprendre. Je pensais continuer, d'autant que le village à de nombreux défis devant lui.

Dont la votation, l'an prochain, sur le financement de la patinoire régionale...

Exactement. Nous avons annoncé une votation populaire pour le mois de février 2014 car, sans vouloir limiter les compétences du Conseil communal, nous pensons qu'une telle décision doit être soumise à la population. Mais il y a aussi la création du Plan général d'affectation du village (PGA), que l'on doit préparer pour 2018, et qui est un très gros dossier.

Vous allez arriver aux SI de Nyon alors qu'une motion, déposée en mai au Conseil communal, demande leur transformation en société anonyme, permettant d'ouvrir le capital-actions à des privés...

C'est effectivement un des dossiers sur lesquels la Municipalité de Nyon va devoir travailler prochainement. Mais pour l'heure, je ne peux me prononcer sur ce sujet. Mais il s'agirait d'un changement de paradigme important pour les SI.

Un hôtel à Gland, ce n'est visiblement pas pour tout de suite

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Mis à l'enquête jusqu'au 14 juillet, le projet immobilier du Centre Avouillons a suscité des oppositions.

Nouvelle déconvenue pour les autorités glandoises après l'avortement du projet hôtelier de l'avenue du Mont-Blanc. Soumis à l'enquête publique jusqu'au 14 juillet, le nouveau projet comprenant la construction d'un bâtiment administratif et d'un hôtel de 99 chambres au centre des Avouillons a fait l'objet de trois oppositions.

L'ensemble immobilier, composé de deux bâtiments contigus de six et sept niveaux, devrait aussi accueillir trois salles de conférences, 4500m 2 de bureaux et 200m 2 de restaurant pour une capacité de 112 couverts. Un projet ambitieux dont le coût est estimé à 23 millions de francs. Mais voilà, l'édifice est loin de faire l'unanimité et les motifs de contestation sont nombreux.

En tête de liste, le trafic induit par l'implantation de cette activité dans une zone déjà congestionnée. " L'avenue du Mont-Blanc, seule voie d'accès au bâtiment, ne pourra manifestement pas absorber l'afflux de nouveaux automobilistes ", écrit maître Daniel Guignard, représentant l'entreprise Bernard Nicod SA installée aux Avouillons. Copropriétaire de la parcelle voisine depuis douze ans, la régie est intervenue à plusieurs reprises auprès de la Municipalité pour demander une autorisation de construire. " Elle a toujours répondu par la négative, invoquant l'existence d'un projet de collectrice Ouest dans le secteur En Vierloz , rapporte encore l'avocat lausannois, ajoutant que l'inégalité de traitement semble de mise ".

Autre motif invoqué: la hauteur du bâtiment, soit 15,2 mètres au lieu des 12 mètres réglementaires. " Une menace pour l'équilibre paysager de la zone ", estime un riverain, agriculteur. Dernière source d'insatisfaction: la construction de 83 places de parc extérieures pour l'ensemble immobilier, contre 31 places en parking souterrain. " Un bétonnage des surfaces disponibles au détriment des espaces verts ", regrette un Glandois. L'ensemble des oppositions devrait être traité avant la fin de l'été par la Municipalité. CLEMENTINE PRODOLLIET

Lully: un accident entre une auto et une moto fait deux blessés graves

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Une voiture a percuté une moto qui venait en sens inverse mercredi,sur la route du Lac à Lully, faisant deux blessés graves.

Mercredi, à 15h30, le Centre d’Engagement et de Transmission de la Police cantonale a répondu à plusieurs appels 117 signalant un accident, sur la route du Lac (RC 1a), situé sur le territoire de la commune de Lully.

Un automobiliste âgé de 84 ans, domicilié dans la région, circulant de Morges à St-Prex a percuté une moto arrivant en sens inverse.

Le pilote de la moto, un homme âgé de 66 ans, et sa passagère âgée de 63 ans, tous deux domiciliés dans la région, ont chuté sur la chaussée. Sérieusement blessés, mais sans que leur vie ne soit en danger, le conducteur de la moto a été pris en charge par un hélicoptère de la REGA et sa passagère par une ambulance et le SMUR. Ils ont été acheminés au CHUV.

Le procureur de service a été renseigné. Les investigations menées par les spécialistes de l'Unité circulation de la Gendarmerie devront permettre de déterminer les circonstances exactes de cet accident.

Cet accident a nécessité la fermeture de la route cantonale durant 1 heure et 45 minutes, une déviation a été mise en place. Trois patrouilles de la Gendarmerie, les spécialistes de l'Unité circulation, la Police Région Morges, une ambulance, le SMUR, un hélicoptère de la REGA sont intervenus sur les lieux.


Bavois 08 a transmis la clé de la Cantonale à Colombier 2013

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Hier en fin de journée, après avoir relié Bavois à Colombier par des moyens non motorisés, la Cantonale 2013 a ouvert ses portes au public.

Passage de témoin en images.

Jeunes et moins jeunes étaient présents mercredi à Colombier pour la courte cérémonie d'ouverture de la fête Cantonale des jeunesses campagnardes.

Béatrice Agassiz, présidente de la Cantonale 2008 qui s'est tenue à Bavois, était là pour remettre la clé de la fête à Jonas Tavel, président de Colombier.

Retrouvez tous nos articles et galerie photos sur notre dossier cantonale2013.lacote.ch

Béatrice Agassis

Les promeneurs de chiens de plus en plus contrôlés

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Les promeneurs de chiens sont ou seront de plus en plus contrôlés. Neuchâtel suivra bientôt le pas de Genève où une autorisation est exigée pour promener plusieurs chiens.

Promener plusieurs chiens à la fois peut être une entreprise périlleuse et poser un problème de sécurité publique, de l'avis de vétérinaires cantonaux. A Genève, une autorisation est donc nécessaire pour exercer le métier de promeneur de chiens. A Neuchâtel, ce sera bientôt le cas.

"Les chiens en meute sont plus dangereux qu'un chien isolé. Ils s'excitent entre eux et si l'un d'eux menace une personne, les autres risquent de suivre", explique Pierre-François Gobat, le vétérinaire cantonal neuchâtelois.

Le canton de Neuchâtel a profité dans son projet de loi sur les chiens, mis en consultation jusqu'en septembre, d'introduire un article sur les promeneurs de chiens. "On les compte actuellement sur les doigts de la main dans le canton, mais on voulait mettre un garde-fou" avant qu'il n'y ait un problème, explique Pierre-François Gobat.

"On voulait notamment éviter qu'une personne ne se lance dans cette activité sans aucune compétence, juste parce qu'elle pense qu'elle peut gagner de l'argent facilement", a ajouté le vétérinaire cantonal neuchâtelois.

Conditions genevoises

A Genève, premier canton à avoir légiféré sur le sujet, une autorisation, qui coûte 150 francs, est nécessaire dès qu'un promeneur conduit plus de trois chiens appartenant à des tiers. Pour obtenir un permis, il faut tout d'abord disposer de bonnes connaissances canines, suivre une formation et posséder un véhicule agréé par le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV).

Par ailleurs, le promeneur ne doit pas conduire plus de cinq chiens en même temps, y compris ses propres animaux. Les prétendants au permis doivent en outre fournir un certificat de bonne vie et moeurs.

Les détails du règlement d'application neuchâtelois ne sont pas encore réglés, mais le promeneur devra certainement montrer patte blanche (extrait de casier judiciaire, assurance responsabilité civile) et posséder des compétences théoriques sur les comportements des chiens en meute. Un examen pratique est également envisagé.

A Neuchâtel, un promeneur de chiens devra demander une autorisation dès qu'il voudra se balader avec plus de deux canidés appartenant à des tiers. Ce ne sera pas le cas par exemple si une personne promène quatre chiens, dont deux lui appartiennent.

Genève teste des poubelles écologiques et solaires

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Genève va tester des poubelles à compacteurs munies de capteurs solaires avec une capacité de sept fois la normale. Elles avertiront de plus automatiquement le chef d'équipe de la voirie lorsqu'elles seront pleines.

Intelligentes, solaires, esthétiques, inodores: le conseiller administratif de la Ville de Genève Guillaume Barazzone ne tarit pas d'éloges sur les nouvelles poubelles en test pendant trois mois dans la cité. Ce modèle doté d'un compacteur est déjà en service à Fribourg.

Six poubelles de ce type seront installées au centre-ville, a indiqué jeudi Guillaume Barazzone. Un pré-test avait déjà été réalisé cet hiver, mais pour obtenir des données fiables le magistrat réitère l'expérience en saison estivale lorsque la masse de déchets est plus importante.

Cette poubelle produite par une société américaine coûte entre 8000 et 9000 francs l'unité, contre 900 francs pour un modèle standard. Le conseiller administratif devra donc solliciter un crédit si les tests s'avèrent concluants. Plus de 3000 poubelles sont disséminées en Ville de Genève, mais il ne s'agit pas de toutes les remplacer.

Sept fois plus de capacité

Dotées de capteurs solaires, ces poubelles high-tech peuvent contenir plus de déchets grâce à leur système de compactage. "Sept fois plus que des sacs de 110 litres", selon M.Barazzone. Autre avantage, ces poubelles connectées au wifi envoient une alerte au chef d'équipe de la voirie quand elles sont pleines.

La fréquence de ramassage est par conséquent beaucoup moins élevée que pour les autres modèles. Le temps ainsi économisé par les collaborateurs peut être utilisé à d'autres tâches comme le balayage, relève M. Barazzone.

Actions de sensibilisation

Ces modèles gris et rectangulaires sont aussi plus esthétiques, estime le magistrat. Sans oublier que ces boîtes ne dégagent pas d'odeurs car elles sont fermées. Par contre, ces poubelles intelligentes ne trient pas les déchets. Des modèles plus complexes mais aussi plus chers existent. La Ville étudie les différentes variantes.

Comme son prédécesseur Pierre Maudet, Guillaume Barazzone se profile dans la gestion des déchets sur le domaine public. Il multiplie les actions de sensibilisation. La plus marquante était la météorite de déchets installée sur la Plaine de Plainpalais pour rappeler que 500 kilos de détritus sont jetés par terre chaque heure.

 
 

Ces enseignes souvenirs du passé

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Une balade sur la Côte, à la (re)découverte de ces petits commerces disparus qui luttent contre l'oubli.

Nombre de petits commerces disparaissent de nos mémoires faute d’avoir pu laisser une trace durable sur un mur ou une devanture.

Le phénomène semble s’être accéléré ces dernières années, avec un nombre croissant de vieux immeubles qui doivent céder la place à des constructions nouvelles.

Il arrive pourtant, de temps à autres, que dans les villes et villages de notre région, les ravages des ans et de l’homme n’aient pas entièrement fait disparaître ces enseignes d’un autre temps.

Découvrez dans notre édition de vendredi une sélection de ces vestiges du passé.

Consultez notre galerie photos !

Région: la route entre Gingins et Saint-Cergue à nouveau ouverte

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La réouverture de la route cantonale entre Gingins et Saint-Cergue était prévue pour le 19 juillet, ce sera finalement le 20 à midi.

Depuis trois semaines, les pendulaires qui souhaitent se rendre en plaine en venant des hauts du Jura doivent passer par Arzier. La réfection de la moitié du tronçon entre Gingins et Saint-Cergue en est la cause. Avec juste une demi-journée de retard sur le planning, l'ouverture aura lieu samedi midi. Les travaux forestiers prévus ont été menés à bien, les ralentisseurs rabottés, le bitume refait...

Détail dans notre édition papier de vendredi.

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