Chaque jour, le Canton reçoit son lot de migrants. A Gland, ils sont ce jour 14, et seront 17 dès ce soir.
Mercredi, le canton de Vaud doit accueillir six réfugiés supplémentaires. Trois Erythréens sont attendus par l’Etablissement vaudois pour l’accueil des migrants (EVAM) dans l’abri PC de l’école des Perrerets, à Gland. Ils s’ajoutent aux quatorze personnes déjà installées, toutes des hommes adultes, soit 7 Erythréens, 1 Sénégalais, 2 Syriens, 1 Irakien, 2 Somaliens et 1 Sri Lankais.
Nous vous avons préparé un récapitulatif des événements qui seront mis en place pour la fête nationale suisse, ce samedi, dans tout les villages du district de Nyon.
Arzier-Le Muids (Place de jeux au Muids), Samedi 1er août
18h30: Apéritif offert par la commune, ouverture des stands.
21h00: Partie officielle. Allocutions de Nicolas Ray, président du conseil communal et Eric Hermann, syndic.
21h45: Cortège aux lampions.
22h15: Feu de joie.
22h30: Bal-disco.
Arnex-sur-Nyon (Hangar Famille Graf, rue du Village 5), Samedi 1er août
Dès 18h30: Rassemblement, allocution de Christian Graf, syndic, réception et bienvenue aux nouveaux habitants, apéritif offert par la commune, souper populaire (sur inscription) et feu de joie.
Bassins (Centre d'entretien, route des Montagnes), Samedi 1er août
Organisé par l'Amicale des Pompiers,
19h00: Repas (1 saucisse par personne offerte par la commune).
21h00: Cortège aux lampions.
21h30: Partie officielle. Allocution de Thierry Dubois, candidat aux élections du conseil national, feu de joie et feu d'artifice et verre de l'amitié offert par la commune (prendre son verre avec soi).
Begnins (Centre de Fleuri), Samedi 1er août
Organisé par le Badminton Club,
19h00: Apéritif de bienvenue offert par la commune et animé par la fanfare La Lyre.
20h00: Repas.
21h00: Sonnerie des cloches.
21h30: Partie officielle. Allocution par le vice-président du Conseil communal. Grand feu d'artifice suivi d'un bal populaire par l'animateur Folio.
Bursins (Terrain de football), Samedi 1er août
Réunion des communes de Gilly, Tartegnin, Vinzel et Bursins.
19h00: Verre de bienvenue offert par la commune de Bursins, aubade musicale de la fanfare de Gilly-Bursins, grillades et boissons.
20h00: Partie officielle avec message de Guy Parmelin, Conseiller national et verre de l'amitié.
Burtigny (Grande salle), Samedi 1er août
Organisé par la Municipalité et l'Amicale des pompiers,
18h30: Apéritif offert par la commune. Repas. Partie officielle avec un discours d'un membre de la Municipalité. Cortège et feu de joie, suivi d'un bal animé par le groupe Red Brother's.
Borex (Sous le hangar de la Famille Matthey (village)), Samedi 1er août
Réunion des communes de Crassier et Borex. Organisé par la Société de développement de Borex (SDB),
18h00: Apéritif offert par la commune et activités pour les enfants.
19h00: Restauration, buvette. Partie officielle. Allocutions du président de la SDB, Emmanuel Spring, diacre, Yves Ravenel, député. Après le repas, départ du cortège, feu de joie et feu d'artifice. Bar et ambiance jusqu'à 2h.
Céligny (Place du Village), Samedi 1er août
18h30: Apéritif et repas en musique avec l'orchestre de jazz "Old New Orleans Monkeys".
20h00: Sonnerie des cloches.
20h30: Partie officielle. Allocutions de Marie Béatrice Meriboute, maire de Céligny, François Longchamp, président du Conseil d'etat genevois.
21h30: Cortège aux lampions.
22h00: Feu de joie.
Chavannes-de-Bogis (Centre communal), Samedi 1er août
Réunion des communes de Bogis-Bossey et Chavannes-de-Bogis,
18h30: Apéritif offert par la commune organisatrice, château gonflable pour les enfants.
19h30: Restauration.
20h45: Partie officielle. Allocution de M.Stampfi, syndic.
21h30: Cortège aux lampions.
22h00: Feu de joie.
Commugny (Stand de tir), Samedi 1er août
dès 19h00: Restauration et buvette tenue par l'Amicale des pompiers.
21h30: Cortège aux flambeaux.
21h50: Partie officielle. Allocution de Catherine Labouchère, députée. Feu d'artifice.
Coppet (Esplanade Germaine de Staël), Samedi 1er août
de 10h30 à 17h: Vue du Bourg depuis le lac sur la barque "Madame de Staël" organisées par le Sauvetage de Coppet.
11h30: Grillades au bord du lac.
14h00: Animation musicale avec Flavio DJ.
18h00: Verre de l'amitié offert par la municipalité.
19h00: Repas.
20h00: Partie officielle et feu de joie.
22h00: Bal avec l'orchestre Kilnoufo.
Crans-Près-Céligny (Port), Samedi 1er août
Organisation par le Football-club de Crans à l'occasion de ses 70 ans,
18h00: Apéritif offert par la commune.
18h15: Sérénade de cors des Alpes, jeu organisé par le foot, tirs de ballon au but.
19h00: Ouverture des stands de restauration.
20h45: Partie officielle, allocution de Henri Bossert , président du Conseil communal.
21h15: Cortège aux lampions, feu de joie et collation offerte aux enfants.
22h30: Feu d'artifice suivi d'une soirée musicale des années 70/80 avec DJ Paco.
Dully (Centre communal), Samedi 1er août
Réunion des communes Dully et Bursinel,
dès 19h00: Apéritif.
19h30: Buffet de grillades et salades (sur réservation).
21h15: Partie officielle. Un espace sécurisé sera réservé pour les feux d'artifice.
Eysins (Salle polyvalente), Samedi 1er août
dès 18h30: Verre de l'amitié offert par la Municipalité.
dès la tombée de la nuit: Cortège aux lampions, partie officielle, feu de joie.
Founex (Centre communal), Samedi 1er août
dès 18h00: Début de la fête.
18h30: Restauration.
18h45: Partie officielle par François Debluë, syndic, allocution de Laurent Wehrli, syndic de Montreux et député au Grand conseil.
21h30: Cortège aux lampions.
22h00: Traditionnel feu de joie, lecture du Pacte et Cantique Suisse.
22h15: Feu d'artifice, suivi d'un bal champêtre sous cantine conduit par l'orchestre Jean-Pierre Lorenzi.
Genolier (Derrière la salle communale), Samedi 1er août
19h00: Apéritif offert par la municipalité (apporter son verre).
19h45: Partie officielle. Allocutions de Florence Rattaz, syndique et Jean-Pierre Dériaz, préfet du district, suivi de la restauration.
21h30: Cortège aux lampions.
22h00: Feu de joie.
Gingins (Moulin de Chiblins), Samedi 1er août
Réunion des communes de Chéserex et de Gingins.
Dès 18h30: Apéritif servi par les Municipalités.
19h30: Repas offert par les communes.
20h30: Partie officielle.
21h00: Cortège et rassemblement autour du feu de joie.
22h00: Feu d'artifice pyrotechnique suivi d'un bal populaire.
Gland (Place de la Gare, Grandchamps), Samedi 1er août
De 9h00 à 11h00: Tartine-party à la salle communale (Grand'Rue 38) par la Société de développement.
20h15: sur la place de la Gare, drapeaux offerts aux enfants, sonnerie des cloches.
20h30: Cortège.
20h45: Partie officielle dans la cour du bâtiment administratif avec la fanfare de Gland. Allocutions de Gérald Cretegny, syndic, Thomas Salamoni, pasteur et Daniel Calabrese, président du Conseil communal.
21h15: Cortège jusqu'à Grand-Champ.
22h30: Feu d'artifice et feu de joie.
Dès 22h45: Bal populaire gratuit avec l'orchestre Weekend.
Le Vaud (Place de la Poste), Samedi 1er août
Dès 18h00: Restauration, buvette par l'Amicale des sapeurs pompiers.
20h30: Sonnerie des cloches.
21h00: Cortège jusqu'à l'orée de la forêt avec les tambours de la Jeunesse. Discours de bienvenue par Chantal Landeiro, syndique. Lecture du Pacte, Cantique suisse. Allocution de Fabienne Freymond Cantone, députée et municipale de Nyon. Prière patriotique, allumage du feu, feu d'artifice.
Longirod (Stand de tir), Samedi 1er août
19h00: Apéritif offert par la commune.
19h30: Repas préparé par la Société de jeunesse (sur inscription).
21h30: Partie officielle. Allocution de Philippe Germain, député, suivi du feu de joie.
Mies (Plage), Samedi 1er août
Réunion des communes de Chavannes-des-Bois, Tannay et Mies.
18h45: Apéritif offert par la commune de Mies.
Dès 18h30: Repas proposé par les ROP (Les Retraités Ou Presque) et l'Amicale de Mies.
21h15: Partie officielle. Allocutions de M.Olivier Emery, conseiller communal, feu de joie.
22h00: Feu d'artifice.
22h15: Soirée dansante avec DJ Maradon.
Mont-sur-Rolle (Esplanade devant le collège), Vendredi 31 juillet
19h00: Concert de la fanfare municipale.
20h30: Partie officielle. Allocutions des autorités, Christophe Verrey, pasteur, Olivier Feller, Conseiller national.
21h30: Feu de joie.
22h30: Animation musicale.
Nyon (Esplanade des Marronniers, Rive), Samedi 1er août
En cas de pluie, salle communale de Perdtemps.
A Rive
Dès 16h00: Buvettes et restauration.
19h00: Animation musicale avec Le vieux carré.
A l'Esplanade des Marronniers
19h00: Apéritif en musique avec la fanfare musicale.
19h40: Sonnerie des cloches.
19h45: Présentation des drapeaux.
19h50: Partie officielle présidée par Daniel Rossellat, syndic. Allocutions de Darius Rochebin, journaliste à la RTS et François Lemrich, pasteur. Cortège à travers Nyon et retour à Rive.
22h15: Feu de joie et feu d'artifice.
2h00: Fin de la manifestation.
Prangins (Port des Abériaux), Samedi 1er août
De 17h00 à 24h00: Restauration et buvette.
De 17h30 à 21h30: Carrousel et maquillage pour les enfants.
18h00: Verre de bienvenue offert par la commune de Prangins.
18h45: Partie officielle.
19h30: Concert avec le groupe "Les Blattes".
21h30: Formation du cortège et déplacement autour du site.
22h00: Allumage du feu.
22h15: Feu d'artifice sur le port.
24h00: Fin officielle de la manifestation.
Rolle (Château), Samedi 1er août
18h00: Ouverture par les Cuivres du Palais.
18h30: Partie officielle. Lecture du Pacte, hymne national, allocutions de Pascale Vollenweider, présidente du Conseil communal, Michael Buffat, président de l'UDC au Grand Conseil, Prière patriotique et hymne vaudois.
19h00: Apéritif offert par la commune de Rolle, restauration, buvette.
21h30: Grand lâché de ballons.
22h00: Défilé nautique par la section rolloise des Petits-pêcheurs.
22h30: Grand feu d'artifice sur le lac organisé par le Kiwanis club de Rolle-Aubonne.
23h00: Feu sur le lac suivi d'un bal gratuit jusqu'à 2h le lendemain.
Saint-Cergue, Samedi 1er août
13h00: Tournoi de pétanque.
14h00: Promenade découverte.
18h30: Repas et boissons.
21h30: Partie officielle.
22h00: Feux de joie et d'artifice.
Saint-George (Salle polyvalente du Centre des Vernes), Vendredi 31 juillet
18h30: Apéritif offert par la Municipalité.
19h15: Repas.
21h30: Cortège emmené par la Société de jeunesse.
21h45: Partie officielle. Allocutions de Alain Domenig, syndic, Paola Möhl, présidente du Conseil communal de Givrins.
22h15: Feu d'artifice.
22h30: Animation organisée par la Société de tir "Les Buissonnets".
Trélex (Salle polyvalente), Samedi 1er août
Dès 17h: château gonflable.
18h30: Apéritif offert par la commune.
19h00: Repas.
21h30: Partie officielle.
22h00: Cortège aux lampions.
22h30: Feu de joie et feu d’artifice suivi d’une animation musicale.
Balades générales ou à thèmes, les guides bénévoles initient à une visite culturelle gratuite de la ville de Morges. En immersion un vendredi de juillet.
Marcher à travers la cité médiévale afin de découvrir quelques curiosités historiques est une activité possible! Et si le groupe de guides bénévoles de Morges existe depuis quinze ans, ils ne sont plus que cinq à se consacrer au plaisir de nous étonner. Durant tout l’été, les mardis sont réservés aux visites à thèmes et les vendredis se penchent sur un aspect plus général de La Coquette.
Chaque guide à son sujet de prédilection, le dada de celui du jour, Charles Gachet, c’est de faire revivre la vie d’antan. «J’ai envie que l’on prenne du temps pour s’imaginer comment les gens vivaient», avance-t-il.
Le voyage commence par une introduction entre les quatre murs de la cour du château. On y apprend que l’histoire morgienne n’a pas de racines romaines et démarre seulement à la fin du treizième siècle. «A l’époque, il n’y avait que des pâturages et certainement de petites baraques de pêcheurs. Durant cette période prospère qui ne connaissait pas de guerre, la région s’émancipait au niveau économique, commercial et démographique», explique-t-il. Les armoiries de la ville sont également passées au peigne fin. Ainsi, le rouge et le blanc qui habillent le drapeau rappellent simplement leurs origines savoyardes.
La suite de la promenade qui passe par le port, lieu de péage, l’Impasse de l’Hôtel-de -Ville où poules et cochons pataugeaient dans les déchets de cette ruelle dite «punaise», la Grand-Rue et ses maisons de style Renaissance, en passant par les cours intérieurs, est à lire dans nos éditions payantes de jeudi 30 juillet.
Mercredi soir, le comité en place de l'association CommuNyon, plateforme intermédiaire détentrice de l'autorisation de diffusion, souhaitait sa dissolution pure et simple. Elle en a été empêchée.
C'est par 7 voix contre 4 et 1 abstention que ce scénario catastrophe a pu être évité. Car une dissolution de l'association CommuNyon aurait obligé le groupe de sauvetage de la chaîne NRTV à mettre toute son énergie dans la constitution d'une nouvelle structure - probablement une SA - pour garantir le droit à la diffusion. Une perte de temps à l'heure où, justement, le temps est compté.
Car NRTV n'a dans son compte en banque que 150 000 francs, octroyés par la Ville de Nyon, pour assurer son maintien jusqu'à décembre: un laps de temps lui permettant de mettre sur pied une opération séduction visant à convaincre de futurs partenaires de rejoindre le projet de nouvelle chaîne.
Mercredi soir, le syndic de Nyon Daniel Rossellat aura pesé dans les débats, se montrant intransigeant avec ceux qui voulaient la disparition de CommuNyon et, par extension, de la chaîne régionale. "Ce n'est pas parce que vous n'avez pas su mener le bateau à bon port qu'il faut le torpiller!"
Au final, Daniel Rossellat a pris la présidence d'un nouveau comité constitué de Pierre-Alain Dupuis (Nyon), Pierre-François Umiglia (Nyon), Didier Miéville (Nyon Région Tourisme) et Gilles Davoine (Gland).
Lire notre article dans le journal de jeudi.
Balades générales ou à thèmes, les guides bénévoles invitent le public à une visite culturelle gratuite.
SOPHIE ZUBER (TEXTE ET PHOTOS)
morges@lacote.ch
Marcher à travers la cité médiévale afin de découvrir quelques curiosités historiques est une activité possible! Et si le groupe de guides bénévoles de Morges existe depuis quinze ans, ils ne sont plus que cinq à se consacrer au plaisir de nous étonner. Durant tout l'été, les mardis sont réservés aux visites à thèmes et les vendredis se penchent sur un aspect plus général de la Coquette.
En ce vendredi de début de mois de juillet, Charles Gachet, retraité de l'enseignement en chimie au gymnase, a mis sa casquette de guide. Le départ est annoncé à l'hôtel de ville. Les visites varient généralement entre quatre et dix personnes et les curieux se joignent spontanément à la petite course. A l'inverse de ce que l'on pourrait croire, peu de touristes prennent part à ces balades, on pencherait plutôt sur les habitants de la région qui souhaiteraient approfondir leurs connaissances. Chaque guide à son sujet de prédilection, le dada de Charles Gachet, c'est de faire revivre la vie d'antan. "J'ai envie que l'on prenne du temps pour s'imaginer comment les gens vivaient" , avance-t-il.
Le voyage dans le temps commence par une introduction entre les quatre murs de la cour du château. On y apprend que l'histoire morgienne n'a pas de racines romaines et démarre seulement à la fin du XIII e siècle. "A l'époque, il n'y avait que des pâturages et certainement de petites baraques de pêcheurs. Durant cette période prospère qui ne connaissait pas de guerre, la région s'émancipait aux niveaux économique, commercial et démographique" , explique-t-il.
Charles Gachet souligne également que le château a été construit très stratégiquement sous l'ordre de Louis de Savoie, afin de freiner l'expansion de l'Evêché de Lausanne vers l'ouest. "Il s'est conduit comme un véritable promoteur immobilier" , continue-t-il. Les armoiries de la ville sont également passées au peigne fin. Ainsi, le rouge et le blanc qui habillent le drapeau rappellent simplement leurs origines savoyardes.
Le XV e siècle marque une époque plus sombre et Morges se voit mise à sac à plusieurs reprises. L'arrivée des Bernois en 1536, qui occupent fermement la région. "Là, ça ne rigolait plus" , plaisante le guide. Quelques mètres plus loin, arrêt obligatoire au port, authentique lieu de péage qui faisait aussi office de douane grâce au lac, la voie de transport la plus sûre de l'époque. Les deux guérites toujours présentes témoignent de temps troublés, où les Bernois voulaient en faire un port de guerre.
C'est à l'impasse de l'Hôtel- de-Ville, à deux pas du puits principal de l'époque, que poules et cochons pataugeaient dans les déchets de cette ruelle dite "punaise". "C'est également sur ces pavés que les pots de chambre finissaient leur voyage. La ruelle a été reconstruite il y a seulement cinquante ans" , indique le retraité.
Dans la Grand-Rue, certaines boutiques occupent les maisons de style Renaissance. Et si nous levons les yeux, les bâtiments de notre quotidien n'ont finalement rien à envier à leurs homologues du Far West. "Beaucoup de maisons sont traversantes et font partie du patrimoine culturel de la ville" , affirme-t-il, mettant l'accent sur un nombre de passages secrets, où de chanceux locataires ont élu domicile.
En passant par le Musée Forel, le temple et le quartier des tanneurs à deux pas des quais, la balade se termine aux portes du Casino et marque une heure trente au compteur. "Le but d'une telle visite n'est pas d'assommer les gens avec des dates et informations. Car, malgré l'intérêt que l'on pourrait avoir, on décroche avec la fatigue" , précise Charles Gachet. Mais qu'il se rassure, depuis sa visite, nous voyons Morges sous un autre angle.
Un nouveau comité a été élu mercredi soir au sein de Communyon. Daniel Rossellat en est le président.
On a encore frôlé le pire dans le dossier NRTV. Après que le Conseil intercommunal du Conseil régional a refusé de participer au sauvetage, après que le Conseil communal de Nyon a, in extremis, octroyé 150 000 francs pour tenir jusqu'à fin décembre, se tenait mercredi soir la réunion de l'association Communyon? Mais qu'est-ce que Communyon, au juste? C'est la plateforme intermédiaire chargée notamment de piloter le projet télévisuel régional, en donnant mandat à tel ou tel producteur. Surtout, c'est elle qui est titulaire de l'autorisation de diffusion, jadis acquise de haute lutte.
Seulement voilà, des membres du comité, Anne-Lise Rummel et Jacques Pittet en premier lieu, ont souhaité la dissolution pure et simple de l'association. Plusieurs raisons invoquées: le fait de n'avoir trouvé aucune solution, ni financement, après de nombreuses recherches; mais aussi l'impression que les téléspectateurs leur semblent indifférents au sort de la chaîne. Surtout, la chaîne leur paraît peu viable à moins d'un certain budget impossible à obtenir.
Une telle dissolution aurait posé bien des problèmes, et surtout une perte de temps, puisqu'il aurait fallu mettre toute son énergie à constituer une nouvelle structure - probablement une SA - pour conserver, en premier lieu, cette autorisation de diffusion. Daniel Rossellat, au nom du groupe de travail mis sur pied pour le sauvetage de la chaîne, aura été intransigeant dans son argumentaire pour éviter un tel scénario: "Je ne relève pas ce qui n'a pas pu être fait par le comité actuel, mais force est de constater que ce qui aurait dû être fait ne l'a pas été. Pour convaincre des gens de participer à ce nouveau projet, il faut une autre dynamique! Je reste convaincu que vous avez fait votre possible, mais ce n'est pas parce que vous n'avez pas su mener le bateau à bon port qu'il faut le torpiller. Il vous suffit d'en descendre. Laissez une chance à d'autres d'essayer. Peut-être ne serons-nous pas meilleurs que vous, mais laissez-nous essayer. Ce bateau est viable!" Le vote de l'assemblée devait donner raison au syndic de Nyon puisque la dissolution de Communyon a été rejetée par 7 voix contre 4 et 1 abstention.
Comme convenu avant la séance, le comité constitué, et présidé par Dieter Gisiger, choisissait de démissionner en bloc. Pour laisser place à un tout nouveau noyau composé de Daniel Rossellat, Pierre-François Umiglia (secrétaire municipal à Nyon), Pierre-Alain Dupuis (conseiller à Nyon), Didier Miéville (directeur de Nyon Région Tourisme) et Gilles Davoine (conseiller communal à Gland). Une ultra-présence nyonnaise que Daniel Rossellat annonce provisoire, tout comme sa propre adhésion: "Ce comité va fonctionner un peu comme un commando, avec des séances de travail très rapprochées, pour sauver la chaîne." Ensuite de quoi, toujours selon Daniel Rossellat, celui-ci s'ouvrira, une fois la viabilité de la chaîne assurée, à des représentants d'autres régions du district.
Si donc, mercredi soir, le groupe de sauvetage s'est évité un gros souci en préservant la plateforme Communyon, il lui faut désormais donner un nouveau souffle à la chaîne afin de séduire les téléspectateurs comme les communes du district, qui sont peu favorables, pour l'heure, à une participation. La diffusion de NRTV sur Swisscom et Cablecom sera la première mesure de cette opération séduction. Qui devra réussir avant la fin de l'année. RH
Le journaliste prononcera samedi un discours à l'occasion de la Fête nationale. Rencontre.
RODOLPHE HAENER
rhaener@lacote.ch
Présentateur vedette de la RTS, figure de la Suisse romande à l'étranger par le biais de la diffusion du TJ sur TV5 Monde, Darius Rochebin est l'invité de la ville de Nyon pour la cérémonie du 1 er Août.
Darius Rochebin, l'exercice du discours de la Fête nationale est-il une première pour vous?
Non, je le fais régulièrement depuis quelques années, en changeant de commune à chaque fois, au hasard du calendrier, ou en fonction des amis qui m'invitent ici ou là.
Dans quel registre s'articulera votre discours de samedi à Nyon?
Vous savez, je parle comme journaliste et comme citoyen. Je n'essaie pas de jouer au grand orateur ou au politicien. Journaliste, ça veut dire qu'on reste observateur, et jamais acteur politique. Certains journalistes, quand une petite renommée arrive, ont la tentation de franchir le Rubicon et de devenir politiciens ou "faiseurs d'opinion". Je ne jette la pierre à personne, mais je préfère rester dans mon rôle. Qui plus est, la Suisse, par son fonctionnement politique, est un pays propice à la presse, et à sa liberté. C'est aussi de cela que je vais parler, de ce pays pluraliste, au pouvoir politique décentralisé, qui donne de l'autonomie aux communes.
Aujourd'hui, alors que la géopolitique internationale se contracte, alors que les attaques se multiplient de l'étranger, comment trouvez-vous notre pays?
Je crois sincèrement beaucoup à la faculté de rebond de la Suisse. Cent fois on a prédit son déclin, cent fois le pays a su rebondir. Prenez le franc fort. Bien sûr, les conséquences sont réelles et désagréables, mais ce n'est pas le désastre annoncé. Il suffit de comparer avec ce que vivent nos voisins pour s'en persuader. Il y a chez nous des valeurs très fortes, le travail en tout premier lieu. C'est un socle très solide.
Jusqu'à en refuser une sixième semaine de vacances...
Oui, c'est vrai. Et j'avoue que ça fait toujours un peu rire mes interlocuteurs quand je suis à l'étranger... C'est aussi une preuve extraordinaire de maturité politique de la part d'un peuple qui fait ses choix souverainement.
Vous voyagez beaucoup, justement, rencontrez des hommes d'Etat importants. Vous êtes, peut-être sans le vouloir, un réel ambassadeur de la Suisse à l'étranger...
Je n'ai pas cette prétention! Un ancien présentateur du TJ s'amusait à dire que même un pot de fleurs, montré chaque jour à 19h30, deviendrait connu... En revanche je suis touché quand je rencontre des Suisses de l'étranger et qu'ils me disent: "Ah, je regarde chaque jour votre journal. Vous êtes un lien avec la Suisse."
Il y aurait même des parents qui ont donné le prénom de Darius à leur enfant depuis votre présence à l'antenne...
Oui, c'est vrai, j'ai souvent rencontré des petits Darius dont les parents me disaient ça.
Mais votre prénom est avant tout un héritage de vos origines iraniennes paternelles?
Mon père voulait m'appeler Darius. Ma mère tenait pour Jean-Claude. Je ne veux pas me fâcher avec les Jean-Claude, mais sincèrement, je préfère Darius!
A 20 ans, pourtant, le Darius Khoshbin a choisi de franciser son nom en Rochebin.
Oui, c'est vrai. Khoshbin était la transcription anglaise de la langue persane. Ce n'était pas plus exact que la transcription française, et très compliqué. Je ne parle pas le farsi, je ne suis jamais allé en Iran. Je ne rejette pas du tout ces origines mais c'est un peu loin de moi, et j'ai eu un réflexe d'intégration sans doute assez banal.
Votre famille a été naturalisée. Que représente le 1 er Août?
C'est très important. Surtout pour mon père. Et puis j'aime le côté très bon enfant de la Fête nationale suisse. Nous n'avons pas de grand défilé militaire, pas de passé colonial ou guerrier récent. La fête a un côté familial. J'ai beaucoup de souvenirs d'enfance des 1 ers Aoûts.
La région nyonnaise trouve aussi un écho dans votre enfance...
Oui. Nous n'avions pas la voiture. Le trajet obligé était: Nyon, puis le train Nyon-Saint-Cergue, puis les Pralies où j'ai passé beaucoup de vacances. D'ailleurs, je trouve que la région nyonnaise est une des plus belles du monde. Aujourd'hui, chaque fois que je suis dans la région sur l'autoroute, je me mets mentalement dans la peau d'un touriste étranger qui verrait ce paysage pour la première fois et je me dis: "Mon Dieu que c'est beau!"
Depuis plus de quarante ans en Suisse, Paul Urstein préside l'Académie musicale de Morges. La passion de l'art et l'amour du pays d'adoption. Portrait.
MARTINE ROCHAT
martine.rochat@lacote.ch
Il est né à Varsovie. Mais, de la patrie qu'il partage avec Chopin, Paderewski, Marie Sklodowska, dite Curie, et le défunt pape Jean-Paul II, il n'a gardé aucun accent. Président de l'Académie musicale de Morges (AMM), Paul Urstein est surtout " fier d'être Vaudois. Quand on aime un endroit et qu'on s'y sent bien, on est heureux d'en porter les couleurs et d'en prendre la nationalité". Si ses activités professionnelles sont morgiennes, il habite Servion, " la commune des ânes... Je suis ravi d'être un âne" , avoue-t-il malicieusement.
Aujourd'hui, une affection musculaire, qui le prive de doigté, lui interdit, certes, de faire chanter son violon. Mais ce manque est largement compensé par les plaisirs que lui apporte son engagement au sein de l'académie. " Je n'en suis pas le responsable artistique. C'est le rôle des professeurs et je ne suis également pas seul à faire ce que je fais. J'ai la chance d'avoir l'appui d'un comité très motivé", précise-t-il . "Néanmoins cela a été un challenge au départ. Il faut parfois être diplomate. Surtout, je ne connaissais rien au fonctionnement de ce type de structure. J'ai dû tout apprendre sur le tas. " Il a ainsi dû se mettre à l'informatique et à la comptabilité... " La première que j'ai présentée a été jugée acrobatique, même si les chiffres étaient justes." Avec le temps, il maîtrise l'ordinateur, concoctant affiches et dépliants d'une master-class de haut niveau pour jeunes virtuoses, qui contribue, par ailleurs, à animer la ville en pleine torpeur aoûtienne. En l'occurrence, pour Paul Urstein, la boucle est bouclée. C'est, en effet, afin de fréquenter une académie d'été de ce genre que le natif d'une Pologne, où la révolution Solidarnosc n'était même pas encore en devenir, débarque pour la première fois, en Suisse. Plus précisément à Lucerne.
A l'image de tant d'autres ressortissants de pays situés à l'est du Rideau de fer, y compris de musiciens déchus de leur nationalité, dont le violoncelliste soviétique Mstislav Rostropovitch, médiatisé par son concert au pied du mur de Berlin en 1989, il restera à l'Ouest. " On m'a retiré mon passeport: en fait, je l'avais adressé à l'ambassade pour le prolonger, mais on ne me l'a jamais renvoyé. Quelque part, j'avais aussi peur de rentrer et de devoir finir mes jours dans un trou perdu au Kamtchatka. " En 1972, il est engagé par l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL), où il côtoie Gyulla Stuller, auquel il succédera, en 2009, à la tête de l'AMM. Réfugié, il plante ses racines, obtenant le passeport rouge à croix blanche dans les années 1980. Il évoque, avec humour, l'examen de naturalisation: "On m'a interrogé sur les guerres de Bourgogne. On m'a aussi demandé comment rejoindre les Diablerets sans sortir du canton. La question était stupide et j'ai répondu: par avion. C'était comme les Faiseurs de Suisses. " Par chance, le gourmet qui adore cette spécialité, comme la fondue, échappe à la recette du papet saucisse, classique d'un tel exercice de bachotage...
Représentant d'une troisième génération de musiciens, le père de famille relève qu'aucun de ses enfants n'a perpétué la tradition. " Mon père était pianiste et mon frère aîné l'était aussi. Papa a dit: je ne veux pas d'un pianiste de plus: je suis, dès lors, devenu violoniste. " Né dans une famille cultivée, où on parle plusieurs langues, Paul Urstein suit les cours de la Haute école de musique de Varsovie, où il expérimente, en outre, les sottes tracasseries du communisme au quotidien. " Sous prétexte de perfectionnement social, on nous a expédiés trois mois dans une forêt à couper du bois, pour apprendre à être des travailleurs du peuple. Je ne vous dis pas l'effet sur les mains. Cela ne m'a aidé en rien dans le Concerto pour violon de Beethoven!" Ses liens actuels avec la Pologne? " Comme disait Ramuz, on ne peut pas être et avoir été. On ne peut pas être de deux pays en même temps... Ma vie est en Suisse" , conclut-il.
Swissquote a essuyé une perte nette de 10,64 millions de francs au premier semestre 2015, une première dans l'histoire du prestataire vaudois de services financiers en ligne. Des chiffres rouges qui s'expliquent par la provision exceptionnelle de 25 millions constituée en janvier.
Cette provision doit servir à couvrir "les soldes négatifs des clients touchés par la décision de la Banque nationale suisse" d'abandonner le cours plancher de l'euro le 15 janvier. Elle a un impact négatif de 20,5 millions de francs (net d'impôts), a indiqué mardi le groupe basé à Gland.
"Aucune autre provision ne sera constituée" , a précisé Marc Bürki, directeur général de Swissquote.
Pour mémoire, Swissquote avait dégagé un bénéfice net de 11,1 millions de francs au premier semestre 2014. Le résultat avant impôts a pour sa part reculé de 11,1% sur un an entre janvier et fin juin de cette année à 11,7 millions, du fait notamment de l'accroissement des frais de marketing.
Ces derniers découlent du partenariat pluriannuel conclu en janvier avec Manchester United. Swissquote a désormais accès à la banque de données des 650 millions de supporteurs du prestigieux club anglais de football, en particulier en Asie et au Moyen-Orient, en ayant déboursé environ 4 millions de francs.
Le chiffre d'affaires pour la période considérée a lui augmenté de 5,5% pour s'inscrire à 74 millions de francs. Toutes les activités ont alimenté la croissance, à l'exception des opérations d'intérêts. L'afflux de nouveaux capitaux affiche un taux de croissance de 27,1% sur un an, pour une collecte de 580,2 millions de francs. L'essor traduit également l'arrivée de nouveaux clients, avec un nombre de comptes en hausse de 3,7% à 227 223, des comptes pour l'essentiel dédiés au négoce et à l'épargne.
Swissquote estime que ce développement favorable s'explique en partie par le partenariat avec Manchester United. "Nous avons investi à dessein" , a relevé Marc Bürki, en précisant que l'entreprise vaudoise, inconnue en Asie, veut capitaliser sur cet accord.
En ce qui concerne l'ensemble de l'exercice 2015, Swissquote estime pouvoir dégager un résultat net positif. "De l'ordre de 6 à 7 millions de francs" , a dit à Marc Bürki.
Fondé en 1999, le groupe est coté à la Bourse suisse depuis 2000. Il emploie 545 personnes. ATS
Les conseillers communaux ne sont pas encore prêts pour des listes de partis, en 2016.
JOCELYNE LAURENT
jlaurent@lacote.ch
"Partant du constat que la vie de notre commune ne présente que peu d'objets politisés, que ce qui nous réunit est plus important que ce qui nous sépare et que, dans l'éventualité d'une fusion, nous souhaitons créer le terrain propice à une intégration réussie de nos voisins, les représentants des partis politiques de la place, à l'initiative du PS et du PLR, ont choisi de travailler ensemble à la mise sur pied d'une liste regroupée autour d'objectifs plutôt que d'idéologies" , déclarait le conseiller communal Nicolas Suter, lors de l'assemblée du 17 février.
Une déclaration d'intention qui répondait au changement induit, dès 2016, par l'introduction du système proportionnel pour élire le Conseil communal et, partant, la possible entrée dans la course des partis politiques.
A l'initiative de deux conseillers communaux - Catherine Aellen, par ailleurs députée socialiste au Grand Conseil et Nicolas Suter, président de la section Aubonne-Boiron du PLR - un petit groupe, issu du Conseil communal, a été constitué pour mener à bien ce projet. Il est constitué d'une dizaine de personnes, réunissant des représentants des partis (PLR, PS, Vert libéral, Vert, mais pour l'heure pas d'UDC), des personnes sans étiquette et le président du Conseil communal.
"Des listes de partis à Aubonne ne nous semblaient pas opportunes, explique Catherine Aellen. Le Conseil communal fonctionne assez bien dans la pluralité des opinions. Et pour certains conseillers, qui ne sont pas politisés, s'inscrire sur une liste de partis représentait une grande crainte." "Certains ont même déclaré que, si c'était le cas, ils ne souhaitaient plus siéger au sein de l'organe délibérant , précise Nicolas Suter. Aubonne a davantage à y gagner si les gens se réunissent autour d'objectifs afin de concrétiser des projets."
Depuis février, le groupe a affiné le contenu de sa liste intitulée "Aubonne attitude" (lire encadré) . "On l'a nommée ainsi en référence à l'état d'esprit qui nous anime, qui est de travailler ensemble, de mettre en commun nos objectifs pour le bien du bourg, même si nos priorités sont a priori différentes. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la richesse de nos discussions. Nous avons abordé des questions de fond et trouvé un terrain d'entente. Par exemple, sur la nécessité de créer une coopérative de logement, un thème cher à Catherine, mais qui n'est a priori pas propre à un esprit libéral. La thématique du logement est ainsi un des projets que l'on souhaite soutenir" , explique Nicolas Suter.
Le président de la section Aubonne-Boiron du PLR précise qu'"Aubonne attitude" n'a rien d'une alliance de partis. "Ce qui est intéressant avec l'introduction du système proportionnel, c'est que ce sont les projets qui sont susceptibles de fédérer les personnes autour d'une vision commune ", ajoute Catherine Aellen. La députée répond ainsi à une des critiques formulées contre ce système de liste par objectifs qui pécherait par manque de vision, selon certains. Au contraire, répond Catherine Aellen: "Nous avons une vision globale pour le bourg. Et cette liste, nous allons la porter et la défendre pendant toute la durée de la législature."
Un vrai programme ambitieux et pas de simples arguments pour faire campagne ni une "traditionnelle" liste d'entente en réaction à celle d'un parti. "On ne crée pas un parti, on n'est pas à la recherche de la majorité, en quête d'une prise de pouvoir" , explique Nicolas Suter. La liste est ouverte à toutes celles et ceux qui se retrouveraient dans les objectifs que le petit groupe a commencé à définir, membres d'un parti ou sans étiquette. Une invitation qui suppose également un encouragement à créer d'autres listes.
La socialiste et le PLR ne cachent pas que les présidents de leur parti respectif les ont contactés aussitôt qu'ils ont eu connaissance de leur intention. Même si l'initiative des deux Aubonnois ne correspond pas à l'intention première des chefs de sections, Nicolas Suter affirme: "On a leur confiance" . "Notre atout , précise Catherine Aellen, c'est notre connaissance du terrain" .
Les Aubonnois ont pour l'heure, en ligne de mire, l'échéance du 13 septembre et la votation sur le projet de fusion. La situation est susceptible d'évoluer par la suite.
Les derniers épouvantails sont arrivés samedi et sortiront de leur cachette dès le 3 août. La fête a lieu du 8 au 16 août.
Rangés sagement quelque part à Denens, des dizaines d'épouvantails, fraîchement créés, attendent d'être sortis pour la grande fête qui leur est consacrée. A partir du 3 août, les vignerons du village s'occuperont de les disposer sur un chemin de 800 mètres de long. Une cage en verre a même été prévue pour celui en papier.
Samedi, pour les participants venant de différents horizons, c'était le dernier jour pour amener leur création. Devant leur corbeau "Edgar Allan Crow" (en référence au poète américain Edgar Allan Poe, Crow signifiant corbeau) trois amies apportent les dernières touches. L'une a confectionné un chapeau à cet oiseau réalisé grandeur humaine, l'autre lui a tricoté un noeud papillon et toutes ont surtout bien rigolé durant la semaine consacrée à l'élaboration et la confection de cet épouvantail. En passant par Denens, la Roumano-Suédoise Raluca Muresan, qui vit à Prangins, a vu l'annonce de la manifestation. Ni une ni deux, elle a embarqué ses amies anglaises Virginia Lamb et Justine Dalton dans l'aventure. "Ce corbeau n'effraiera peut-être pas les oiseaux, mais il a terrifié mon chat qui semblait soulagé de le voir partir hier soir" , rigole Virginia Lamb, de Duillier.
A côté du corbeau, une soixante d'autres épouvantails ont été réalisés par les personnes qui le souhaitaient. Et 46 autres sont l'oeuvre de classes d'école des environs et plus loin. "Dont des Valaisans qui nous ont amené 11 épouvantails" , relève Sonia Monaci, responsable communication de la Fête de l'épouvantail. Depuis la dernière manifestation, il y a dix ans, une nouvelle catégorie a été imaginée: la création, dite 2D, sur des bâches de 2 m 50 par 1 m qui seront accrochées sur le mur du château de Denens. Une vingtaine ont été livrées, dont certaines clairement réalisées par des artistes confirmés.
Les 15 à 20 000 personnes attendues du 8 au 16 août pourront observer que tout peut servir à la création d'un épouvantail. Des vieux habits, bien sûr, mais aussi de nombreuses capsules de café, canettes en aluminium, bouteilles de PET ou bouchons de liège ont retrouvé une seconde vie. Le dernier jour, un jury de cinq personnes - Bernard Perey, syndic de Denens, Philippe Bulliard, artiste sculpteur, Barrigue, dessinateur de presse, Dominique Radrizzani, directeur de BD Fil et Nuria Gorrite, conseillère d'Etat - effectuera, à 11h, le tour des oeuvres pour nommer la gagnante. Au total, il y aura quatre prix: celui du jury, du public, des écoles et des 2D. Les lauréats se partageront une enveloppe de 27 300 francs.
Samedi, même si un ou deux épouvantails n'étaient pas encore arrivés, le président du comité d'organisation était calme. "Je suis de plus en plus serein. Jusqu'à maintenant, c'était le stress sans réponses et maintenant que la cantine est montée, que les éléments arrivent, il reste du stress, mais il est connu et presque agréable" , sourit Pierre de Buren, le châtelain qui se décrit comme quelqu'un de timide. D'ailleurs, il ne se réjouit pas du discours qu'il devra, forcément, prononcer à un moment donné de l'événement. Cette fête se tiendra dans un champ, entre Denens et Vufflens-le-Château. FMO
Escroquerie par métier. C'est l'un des chefs d'accusation retenus contre un couple qui a "omis" de déclarer des revenus.
DOMINIQUE SUTER
suter@lacote.ch
La Cour correctionnelle de La Côte a entendu, mardi, un couple anciennement domicilié dans le district de Nyon, qui a depuis 1999, bénéficié de l'aide sociale tout en ne déclarant pas des revenus annexes. Cela constitue une escroquerie par métier et des faux dans les titres.
Monsieur, concertiste et professeur de violoncelle, a vu sa vie pratiquement s'arrêter lorsque un malheureux accident lui a sectionné le tendon de la main gauche. Impossible, dès lors de toucher à un instrument de musique. Une profonde dépression s'en est suivie, doublée de troubles psychiatriques déjà présents l'ont conduit à faire une demande auprès de l'Assurance invalidité (AI). Mais entre le dépôt de la demande et la décision finale, il s'est écoulé plusieurs années. Le couple n'a eu d'autre possibilité que de recourir à l'aide sociale.
" Nous avions deux enfants en bas âge. Comment faire bouillir la marmite, habiller les enfants, comment vivre? " s'est demandé l'épouse. Qui a donc suivi une formation de masseuse, tout en travaillant ici et là à temps partiel. " Je savais pertinemment que j'aurais dû déclarer ces revenus à l'aide sociale. Mais j'avais tellement peur de ne plus rien recevoir du tout que je ne l'ai pas fait. J'ai entrepris de tout reprendre à zéro, à régler les factures qui s'étaient empilées sur le bureau de mon mari. Il n'était plus capable d'assumer la vie familiale et était dans une profonde dépression. De plus, il souffre d'une maladie qui était, à cette époque, encore mal connue et surtout, pas reconnue par les assurances. Mes revenus étaient très aléatoires et peu élevés. Je n'ai pas osé les déclarer au social. "
Monsieur, de son côté, s'est essayé à la vente d'instruments de musique pour son compte et pour le compte d'un magasin de la place. Sans grand succès. Très rapidement, il n'a plus pu assumer ce travail pour des raisons de santé. Il ressentait comme une profonde injustice de ne pas être reconnu comme infirme. Aussi, s'est-il accomodé de ces "manquements" auprès de l'assistance social. Et, comme l'a relevé le Ministère public, en dix ans, l'assistante sociale en charge de ce dossier a changé sept fois de personne! Pas facile dès lors d'avoir un suivi du dossier...
Un bug au sein de l'administration a eu pour conséquence que le couple n'a pas reçu son revenu d'insertion durant un mois. " Comment ont-ils fait pour vivre sans argent? " s'est demandé l'assistante sociale. Qui a donc décidé d'enquêter. C'est ainsi que le pot aux roses a été découvert, plusieurs comptes, en Suisse et en France, ont été découverts. En tout, les sommes indues totalisent quelque 275 000 francs environ, somme que le couple a commencé à rembourser, à raison de 350 francs par mois.
Le procureur a requis une peine de 12 mois de prison avec sursis 5 ans contre Madame, et de 24 mois de prison avec sursis 5 ans contre Monsieur. Ce dernier écope d'une peine plus lourde car il a également commis une infraction à la Loi sur la circulation routière en roulant à 122 km/heure au lieu de 80, et a conduit alors qu'il était sous une mesure de retrait de permis. Le procureur a renoncé à requérir une peine financière au titre de sanction immédiate, car la situation du couple ne leur permettrait pas de la payer. Par contre, le sursis est subordonné au remboursement des montants convenus avec les services sociaux. Jugement lundi.
Bruno Collentier, l'éditeur délégué du Quotidien de la Côte a souhaité écrire aux lecteurs de votre journal print et en ligne ainsi qu'aux utilisateurs de lacote.ch. Voici son communiqué.
A nos lecteurs,
Nous vous remercions sincèrement de l’excellent accueil que vous avez réservé à la nouvelle formule du Quotidien de la Côte qui a requis une très forte mobilisation de nos équipes de journalistes et de photographes depuis ce printemps.
En raison de la période estivale, votre journal allège très légèrement son programme de parutions. Le Quotidien de La Côte ne paraîtra pas à six reprises entre la fin juillet et la mi-août (hier, vendredi 31 juillet, les mardis 4 et 11 août, ainsi que les jeudis 6 et 13 août).
Le site lacote.ch vous informe sur l’actualité locale et régionale en continu 24h/24.
Toujours soucieux de vous apporter une information de proximité de qualité, nous vous remercions de votre compréhension et de votre fidèle soutien et vous souhaitons un bel été.
Bruno Collentier,
Éditeur délégué
Nous vous avons préparé un récapitulatif des événements mis en place pour la fête nationale suisse, ce samedi, dans tout les villages du district de Morges.
Allaman (Plage de la pêcherie), Vendredi 31 juillet
19h00: Apéritif à la plage.
19h30: Repas.
21h00: Feu de joie et cortège de lampions. Soirée animée par Flavio Durante.
Apples (Collège Plateau), Samedi 1er août
16h00: Tournoi de volley-ball familial.
18h30: Verrée offerte par la commune.
Dès 19h00: Repas.
20h00: Partie officielle.
21h00: Cortège aux lampions et feu de joie.
22h00: Feu d'artifice.
Bougy-Villars (Refuge forestier Les3.com), Samedi 1er août
19h00: Repas.
21h00: Partie officielle. Allocution de Richard Gerritsen, syndic.
Bremblens (Place du Village), Samedi 1er août
18h30: Apéritif offert par la commune.
19h30: Partie officielle et repas en musique (inscription obligatoire).
21h30: Cortège aux lampions, feu de joie, suivi d'un bal animé par Clency Music.
Echandens (Place du Village), Samedi 1er août
Organisation avec la collaboration de l'Union des sociétés locales.
18h00: Restauration, buvette.
21h30: Cortège.
21h45: Partie officielle. Allocutions d'Irène Caron, syndique, Christophe Verrey, pasteur. Verrée officielle près du feu.
22h30: Bal.
Echichens (devant la bibliothèque), Samedi 1er août
19h00: Apéritif offert par la commune.
19h30: Restauration organisée par la Jeunesse de Monnaz.
20h30: Partie officielle en présence de Philippe Leuba, conseiller d'Etat, chef du Département de l'économie et du sport.
21h30: Feu de joie.
22h00: Feu d'artifice. Animation par l'ensemble de cors "Voix des alpes".
Eclépens (bâtiment polyvalent), Samedi 1er août
Manifestation organisée par la Société de jeunesse.
Dès 19h00: Repas.
21h15: Partie officielle. Apéritif offert par la commune (prière de vous munir d'un verre). Prix des repas et boissons sans alcool subventionnés par la commune.
Etoy (Salle polyvalente), Samedi 1er août
Réunion des communes de Buchillon et d'Etoy.
19h30: Verre de l'amitié et saucisses offertes par la commune d'Etoy.
20h45: Partie officielle accompagnée par la fanfare. Allocutions de Claude Demissy, pasteur, Nuria Gorrite, Conseillère d'Etat.
21h30: Cortège aux flambeaux avec les tambours, feu de joie.
22h15: Feu d'artifice. Buvette, petite restauration et animation musicale par la Jeunesse.
Ferreyres (Village), Samedi 1er août
Organisé par la Société de jeunesse.
11h00: Inscriptions pétanque en doublette, grillades, buvette.
13h00: Tournoi de pétanque.
20h30: Discours des autorités.
21h00: Cortège.
21h30: Verre de l'amitié offert par la commune, musique.
Gimel (Cantine), Samedi 1er août
18h30: Verre de l'amitié animé par la fanfare.
19h30: Partie officielle. Allocutions de Philippe Leuba, Conseiller d'Etat, Florian Bille, pasteur.
20h15: Restauration.
21h30: Cortège aux lampions accompagné de la fanfare.
22h00: Feu de joie et grand feu d'artifice.
L'Isle (Château), Samedi 1er août
Réunion des communes de L'Isle, Montricher et Mauraz.
11h00: Tournoi de pétanque organisé par la Jeunesse de L'Isle.
12h00: Restauration jusqu'au soir.
20h30: Sonnerie des cloches.
21h00: Partie officielle, verrée offerte par la commune organisatrice et animation musicale par les cuivres du Mont-Tendre.
La Sarraz (Château), Samedi 1er août
19h00: Assiette dans le parc du château organisé par la société de Jeunesse.
19h45: Partie officielle. Allocution de Patrick Niederhauser, vice-président du conseil communal et Annie Gerber, pasteur. Intermèdes musicaux par l'Echot du Mauremont.
21h00: Cortège aux lampions.
21h15: Feu de joie et verrée de la commune.
22h15: Feu d'artifice.
Lavigny (Grande Salle), Samedi 1er août
Organisé par la société de Jeunesse.
14h00: Tournoi de pétanque.
18h00: Apéritif offert par la commune.
19h00: Petite restauration.
21h15: Cortège aux lampions.
21h30: Partie officielle, feu de joie et feu d'artifice.
Lussy-Sur-Morges (refuge forestier des Dailles), Samedi 1er août
11h00: Apéritif puis repas préparé par Mme Tétaz et offert par la commune (sur inscription). Fin à 16h00.
Montherod (Pré Baulan), Samedi 1er août
Réunion des communes de Montherod et Aubonne.
14h30: Ballade dans les bois. Départ depuis l'ancien battoir du village. Au même moment, tournoi de pétanque sur le terrain du chemin de la Chaussée et match aux cartes au réfectoire de Pré Baulan. Buvette tenue par la Jeunesse de Pizy-Montherod.
18h00: Apéritif offert par les communes.
18h30: Buvette et buffet. Animation musicale par Francis Rothenbuhler "Sweet Music 20'-60' ".
20h30: Partie officielle.
22h00: Feu de joie et soupe à l'oignon offerte. Animation musicale assurée par les "Neu-Neu".
Mont-La-Ville (Place du Ruz et cantine), Samedi 1er août
19h30: Verrée offerte par la municipalité sur la place du Ruz.
20h00: Cortège jusqu'à la cantine emmené par la fanfare. Repas sur inscription.
Morges (Quai Jean-Louis Lochmann (Temple)), Samedi 1er août
13h30: Match aux cartes organisé par l'AMAC (caves de Couvaloup en cas de pluie).
Dès 15h00: P'tit train touristique gratuit devant le débarcadère.
Dès 17h00: Animations gratuites, restauration, buvettes, château gonflable, maquillage et carrousel.
19h30: Partie officielle à la place Louis-Soutter (au Temple si mauvais temps). Allocutions de Vincent Jacques, syndic, Laurent Beauvert, président du Conseil communal et Claire Clivaz, pasteure. Animations musicales par le Chœur du 1er août dirigé par Romain Mayor, l'Harmonie morgienne et des Tambours japonais. Cortège.
Dès 20h00: Sur la place de fête, animation musicale avec l'orchestre duo Jack Erhard.
21h45: Feu dans la Baie de l'église.
22h00: Feu d'artifice.
De 22h15 à 0h30: Bals et animations sous les ginguettes.
Préverenges (Place de fête de la plage), Samedi 1er août
Dès 18h00: Ouverture des stands de grillades et buvettes tenus par les sociétés locales.
20h00: Sonnerie de cloches de l'église.
21h00: Cérémonie officielle. Lecture du Pacte, message religieux par Corinne Masson Neal, allocution des autorités communales et hymne national.
21h30: Cortège aux flambeaux et lampions pour les enfants.
21h45: Allumage du feu, envol de montgolfières puis bal populaire conduit par l'orchestre Acoustic trip. Si mauvais temps, déplacement au préau couvert du collège.
Saint-Livres (Salle polyvalente), Samedi 1er août
Dès 18h30: Grillades servies par la Jeunesse.
21h15: Cortège aux flambeaux depuis la place de l'église, emmené par la fanfare de St-Livres. Partie officielle. Feu d'artifice suivi du verre de l'amitié offert par la commune.
Saint-Prex (Salle polyvalente du Vieux-Moulin), Samedi 1er août
18h00: Ouverture de la buvette.
18h30: Repas servi par le FC Amical et animation musicale par le DJ Santo di Pollina.
21h15: Partie officielle. Orateur Frédéric Berthoud.
21h45: Cortège à travers le Bourg.
22h15: Feu de joie allumé sur le lac.
22h45: Grand feu d'artifice.
Senarclens (Salle villageoise), Samedi 1er août
Dès 19h00: Verre de l'amitié.
20h00: Repas.
22h00: Partie officielle par M.Berney, syndic.
22h15: Cortège.
22h30: Allumage du feu de joie et hymne national.
22h45: Feu d'artifice.
Sévery (Salle villageoise), Samedi 1er août
Réunion des communes de Cottens, Sévery et Pampigny.
14h30: Tournoi de pétanque (inscription des équipes de minimum 2 personnes de 13 heures 30 à 14 heures 15).
18h00: Résultats et remise des prix.
19h00: Souper avec animation musicale.
20h30: Partie officielle.
21h00: Cortège.
22h30: Feu d'artifice.
Signal-de-Bougy (Parc Pré-Vert), Samedi 1er août
Dès 15h00: animations inédites. Concours de déguisement sur le thème du 1er août, compétition de golf et spectacle "Ballades enchantées" emmené par Gilles Thoraval. Feu d'artifice.
Tolochenaz (Salle polyvalente), Vendredi 31 juillet
Organisation par la Société de développement.
19h00: Apéritif offert par la commune.
Dès 19h45: Restauration, buvette.
21h00: Partie officielle.
21h30: Cortège aux lampions.
22h00: Feu de joie.
22h15: Grand feu d'artifice.
Villars-sous-Yens (Cantine), Samedi 1er août
19h00: Apéritif offert par la commune.
19h30: Grillades et salade offerts par la commune (sauf boissons).
20h45: Cortège, partie officielle, allocutions, feu de joie.
Vufflens-le-Château (Ch. du Pont de Vaux), Samedi 1er août
Réunion des communes de Chigny, Denens et Vufflens-le-Château.
17h30: Apéritif de bienvenue.
Dès 18h30: Restauration, buvette.
21h30: Partie officielle. Allocutions de Madame Ganshof, syndique et Philippe Stalder, président du Conseil général de Vufflens. Chants traditionnels, feu de joie et animations pour les petits.
Vullierens (Stand de tir), Samedi 1er août
18h30: Apéritif offert par la commune.
19h00: Partie officielle.
19h30: Restauration (rôti à la broche offert par la commune, apportez vos accompagnements).
21h00: Feu de joie.
Yens (Village), Samedi 1er août
18h00: Restauration.
20h00: Partie officielle. Allocutions de Stéphane Boss, président du Conseil communal et animation musicale de la fanfare de Yens, suivi du verre de l'amitié.
22h00: Feu de joie et feu d'artifice.
Ex-figure du basket-ball nyonnais, Véronique Matzinger s'est installée avec son mari et son enfant tout juste né en Nouvelle-Calédonie il y 21 ans alors qu'elle était toujours liée à Nyon Basket. Elle avait obtenu avec le club les titres de champion de Suisse et vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1984.
La meneuse nyonnaise Véronique Matzinger commence le basket vers l’âge de 10 ans et gravit les échelons en équipe junior et en équipe première du Nyon Basket au point de remporter 1984 les deux titres nationaux (championnat et coupe) tout en remportant en parallèle le titre national junior. Ces trophées lui ouvriront les portes de la Coupe d’Europe l'année suivante, un excellent souvenir!
Changement de cap dix ans plus tard, mariée et mère d’un tout jeune enfant, Véronique part avec sa famille s’installer en Nouvelle-Calédonie, île d’origine de son mari. Elle était de retour en Suisse ces dernières semaines. La basketteuse est allée saluer ses anciens collègues du Nyon Basket installés au stand de l’équipe à Paléo. Un festival qu’elle adore.
Récit de son expérience au 40e Paléo dans un portrait à lire dans nos éditions payantes de ce jeudi.
Après un mois de vaines tentatives pour atteindre le sommet du K2, Mike Horn et ses guides himalayistes - le Valaisan de Verbier Fred Roux et le Bernois Köbi Reichen - renoncent définitivement... pour cette année.
Ce n'est pas encore en 2015 que Mike Horn, Fred Roux et Köbi Reichen lèveront les bras au sommet du K2. Après avoir dû renoncer une première fois en 2013, l'aventurier de Château-d'Oex, ses guides valaisan et bernois, abandonnent une nouvelle fois.
Ils ont pourtant essayé pendant près d'un mois de gravir la deuxième plus haute montagne du monde, du haut de ses 8'611 mètres, à la frontière entre la Chine et le Pakistan.
Mais, mercredi, Mike Horn a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook. "Cette année le K2 ne nous a pas ouvert ses portes et ses fenêtres pour passer, mais c'est la vie. Si tu n'essaies pas, tu ne sauras jamais."
Il a également posté ce clip retraçant leurs aventures durant un mois au pied de la montagne.
Final K2 VideoFinal video report: As I say in the video below: "This year K2 didn't open its doors and windows for us to get through, but such is life. If you don't try, you'll never know."Enjoy the video. This was an adventure regardless of the result. Also, check out the blog post for more. http://bit.ly/1IpxBX0
Posted by Mike Horn on mardi 28 juillet 2015
Une image de ce film est à l'origine d'une polémique. A la 25e seconde, ce qui semble être la tête d'un homme, recrachée par le glacier, apparaît. Elle vient illustrer les propos des alpinistes qui évoquent alors la mort et les dizaines de personnes qui ont perdu la vie en tentant de vaincre le K2.
Un alpiniste canadien, Louis Rousseau, choqué, à écrit à Mike Horn pour critiquer son manque de respect envers cette personne décédée et sa famille. L'aventurier n'a pas encore répondu à cette critique virulente.
L'échec comme moteur
Mardi, alors que Mike Horn, Fred Roux et Köbi Reichen redescendaient une énième fois au camp de base, repoussés par le vent et la neige, ils ont fini par se résigner. "On a essayé de toutes nos forces", écrit Mike Horn sur son blog. "Je dis souvent que l'échec fait partie de ma vie. Rien de ce que j'entreprends n'est certain d'aboutir, autrement, je ne le ferais pas. Ne pas savoir, c'est ce qui est le plus excitant dans ma vie."
"Peut-être un jour, j'arrêterai d'essayer, à ce moment-là, j'arrêterai d'échouer, mais je n'aurais aussi plus aucune chance de réussir."
Les trois hommes étaient partis de la Suisse en mai dernier, en jeep, traversant toute l'Europe et une partie de l'Asie pour rejoindre le Pakistan. Nul doute qu'ils retenteront leur chance dans un proche avenir.
C'est vendredi que nous connaîtrons la ville hôte des Jeux olympiques de la jeunesse d'hiver de 2020. Lausanne et la ville roumaine de Brasov sont en lice. Retrouvez-nous vendredi matin en direct de la Maison du sport international à Lausanne pour suivre cet événement.
La désignation de la ville qui accueillera le Jeux olympiques de la jeunesse en 2020 est attendue vendredi peu avant midi. Qui de Lausanne ou de Brasov remportera l'organisation des jeux? La délégation lausannoise est à Kuala Lumpur pour défendre sa candidature.
Nous serons à la Maison du sport international à Lausanne où est prévu un rassemblement de soutien pour vous faire vivre le suspens de cette désignation.
Suivez cet événements en direct sur notre site et nos applications vendredi dès 10h30.
Arnaud Ducret imite Michael Jackson à la perfection en gestes et en sons. Il sait aussi camper des personnages sympathiques et ridicules. L'acteur de cinéma et humoriste était à Morges il y a quelques semaines pour jouer devant un public de Morges-sur Rires en fusion. Il sera de retour à Lausanne le 12 novembre. Interview.
Quand il accepte une interview, l’humoriste français de passage à Morges est quelqu’un de disponible et affable. Il privilégie les bords du Lac Léman pour répondre aux questions, "ça donne l’impressions d’être en vacances de venir au festival de Morges". Arnaud Ducret est une référence de l’humour made in Normandie. Un grand gaillard des hauteurs de la Seine-Maritime qui a mené sa barque entre les cafés théâtres parisiens et les festivals. Aujourd’hui, il est en route pour une carrière nationale au cinéma. Depuis 2013, il enchaîne les rôles, Les Profs puis Amour et turbulences puis Les Profs 2. On comprend donc que Morges soit une belle respiration pour parler de son Maître Li, son prof de karaté obsédé ou la copine en soirée qui brasse de l'air pour brancher.
Gros succès en Belgique
"Dans les festivals comme Morges-sous-Rires, les gens sont toujours très gentils, il y a pas mal de public et certains viennent même de loin, de Belgique. En ce moment, je tourne un film avec André Dussolier et ça fait du bien d’être sur scène. Fanny, ma productrice me le dit quand on va jouer dans un festival, c’est comme aller en vacances." L’humour de Ducret est aussi une bonne récréation et pour tous les francophones, à en croire le nombre de fans belges qui viennent le saluer. Ça fait quinze ans qu’Arnaud enchaîne sans prendre de pauses. Il faut être impatient et l’être tout le temps selon lui "car tout prend beaucoup trop de temps… il faut quatre mois pour qu’un scénariste te ponde un scénario. Il ne faut pas attendre aussi longtemps. Mais le secret dans ce métier, je ne vais pas être original: c’est le travail. C’est le travail qui paye! Dany Boon, il a beaucoup travaillé, Omar Sy, aussi. Et il faut provoquer la chance! Tu acceptes des plans gratuits avec des réalisateurs et tu sais jamais mais cinq ans plus tard, le même réalisateur peut te rappeler."
Le changement c'est maintenant
La méthode Ducret faite de travail, de chance et d’impatience, elle peut se résumer en une philosophie de la vie de l’instant. "Carpe diem" en somme. « Comme dit François Hollande, le changement c’est maintenant… on le voit avec Jean Dujardin qui a eu sa chance aux Etats-Unis, aujourd’hui ça va plus vite, c’est plus médiatisé. Tout peut arriver. Omar Sy joue bien un petit rôle dans X-Men et un rôle plus grand dans Jurassic World, il vient de Trappes. Jamel aussi vient de Trappes et maintenant il joue avec Spike Lee... »
On sent qu’Arnaud Ducret ne serait pas contre tâter du cinéma étranger. A la question de ses goûts en matière de comédie anglo-saxonne, le Normand est inspiré: "j’adore Ben Stiller et j’adore les comédies US doublées car en France on a de supers doubleurs. Dans "Mary à tout prix", Stiller joue la scène avec du sperme dans les cheveux avec tellement de naturel. Pef (Pierre-François Martin-Laval de la troupe des Robins des Bois) m’a fait découvrir les Monthy Pithon. Ricky Gervais, encore un anglais, j’adore. Son jeu dans « The Office » est exceptionnel.
Humour basé sur la fantaisie
Aujourd’hui, l’humour français est très lié à la politique (Les Guignols, le Petit Journal ou encore les imitateurs de radio) et pourtant Arnaud Ducret semble coupé de la politique et du bruit médiatique dans ses sketchs, un contre-point dans le contexte actuel d’une France sous la menace d’attentats. "Je ne parle pas de politique, je parle de fantaisie, j’essaye de les faire rire, humblement. J’adore quand des gens viennent vers moi et disent "vous nous avez fait oublier le présent pendant une heure et demi ou qu’est-ce qu’on a rigolé"… donc je ne vais pas vers des sujets sérieux." Les copains de Rouen ont certainement beaucoup rigolé en voyant leur pote Arnaud détournant accent et expressions du coin pour alimenter un célèbre sketch sur la parler rouennais complètement déformé : «le sketch sur le rouennais, je l'ai retiré juste pour changer un peu même si je pense le remettre un plus tard. Dans ce genre de sketch, j’ouvre une porte et je joue le personnage. En revanche, une heure et demi de stand-up, je pense que tu te souviens moins des vannes que quand Gad Elmaleh joue le blond. Les gens vont se souvenir du blond par la suite..." Et ils se souviendront aussi surêment du brun de Rouen après l'avoir vu.
Arnaud Ducret sera en spectacle au Métropole de Lausanne : le 12 novembre 2015, tous les renseignements ici.
Et voici Arnaud en improvisation à Morges avant de monter sur scène.
Depuis la canicule, l'armée et la protection civile font des pieds et des mains pour alimenter en eau le bétail en estivage.Ce jeudi, les hélicoptères multiplient les alle-retours entre Gland (La Dullive) et les prés du Jura.
Pour ravitailler en eau le bétail souffrant de la canicule, l'armée y met les moyens. Et si l'on a appris que les vaches n'aimaient pas l'eau des lacs de Neuchâtel et de Joux, il faut espérer qu'elles aimeront celle du Léman.
Dès la matinée, ce jeudi, les Super Puma de l'armée ont multiplié les trajets pour amener l'eau du Léman de La Dullive, à Gland, jusqu'aux prés du Jura. Nos images.
Les vins Jean & Pierre Testuz vont continuer à être produits. Cette production de vins du Lavaux viennent d'être rachetés par Obrist (groupe Schenk) pour 10 millions d'euros.
Les vins Jean & Pierre Testuz de Lavaux ne vont pas disparaître. La maison Obrist de Vevey, qui appartient au groupe Schenk de Rolle, reprend pour 10 millions de francs les principaux actifs de la société menacée de faillite. Les stocks, l'immeuble de Treytorrens et les vignes en propriété changent ainsi de mains.
Testuz est "un des fleurons du vignoble vaudois", explique jeudi Alain Leder, directeur d'Obrist SA. Cette acquisition partielle "va nous permettre de développer des noms très connus, comme le Dézaley L'Arbalète, le St-Saphorin Roche-Ronde ou le Coup de l'Etrier", sans oublier "la sérénité que Lavaux devrait retrouver", ajoute-t-il.
Vignerons rassurés
Grâce à Obrist, la société Testuz a trouvé "un partenaire solide pour pérenniser son activité d'encavage, de vinification et de commercialisation de ses vins", précise le communiqué.
L'opération permet d'éviter les contrecoups néfastes d'une cessation d'activité, en particulier pour les nombreux fournisseurs et les vignerons de l'entreprise.
Mauvaise passe
Obrist s'engage à encaver et à honorer financièrement toutes les récoltes 2015 des vignerons de Jean & Pierre Testuz. Il reprend tous les contrats des vignes louées ainsi que les contrats de vignolage.
Testuz était en sursis concordataire. La société a connu deux mauvaises récoltes en 2013 et 2014, sans oublier des accusations "mensongères" qui ont été "le coup de grâce", affirme de son côté Olivier Bourgeois, président du conseil d'administration.
Jeudi, le Tribunal de l'Est vaudois a donné l'autorisation de vendre à Obrist, la meilleure offre. Auparavant, plus de 20 discussions avaient été menées avec différents repreneurs possibles, selon Olivier Bourgeois.
Discussion avec le personnel
Obrist va mettre sa force de vente et ses capacités logistiques pour assurer la distribution des vins Testuz. La maison de Vevey agira en collaboration directe avec une partie des collaborateurs de Testuz. Le maintien de la totalité des employés, près d'une vingtaine de personnes, n'est pas assuré, reconnaît Alain Leder.
Fondée en 1854, Obrist a une longue tradition et a su développer les ventes via Internet ou par correspondance. Elle est notamment connue pour ses domaines comme le Clos du Rocher, la Cure d'Attalens ou le Château de Vinzel. Obrist est la deuxième société principale du groupe Schenk.
