Les commerçants animeront la Grand-Rue en musique pour les Fêtes.
De petits engins fleurissent présentement sur les réverbères de la Grand-Rue à Morges. Des caméras chargées de surveiller les chalands du marché ou les baladeurs nocturnes en quête de mauvais coups ou d'incivilités à commettre?
Tel n'est pas le cas, en substance. Parallèlement au traditionnel éclairage de fête, des employés communaux procèdent, en effet, à la pose de haut-parleurs sur les lampadaires. Ces appareils, mis en place de manière pérenne et connectés au réseau d'électricité de la Ville, assureront une animation musicale de la rue piétonne durant l'Avent et lors de manifestations (grands marchés de printemps et d'automne, Nuit des épouvantails, etc). " Nous ne tolérerons pas n'importe quoi" , explique Jean-Jacques Aubert, municipal des Infrastructures, énergies et espaces publics, qui a donné son accord à l'opération.
"Petit Papa Noël" ira au dodo après 22 heures...
"La musique sera normalement limitée aux nocturnes et aux marchés qui vont avec, selon les horaires usuels (pas plus tard que 22 h) et avec une puissance raisonnable, pour respecter le sommeil des habitants . " Installé, de plus, à l'hôtel de ville, l'amplificateur " sera sous la responsabilité de collaborateurs des Services industriels, seuls à y avoir accès, promet Jean-Jacques Aubert. Celui-ci est formel. "Il ne s'agit, en aucun cas, d'autoriser la diffusion de publicité. " Financièrement, les coûts - achat d'appareils, alimentation et main d'oeuvre - seront couverts par le budget du dicastère.
"Toutes les modalités ne sont pas fixées" , commente Béatrice Fornerod, présidente de la Coordination des commerçants (COOR), à l'origine du concept, avec Yves-Etienne Kahn, à la tête de Morges-Région-Tourisme, et Stéphane Wilhelm, ancien disquaire morgien. " Nous aimerions aussi profiter des après-midis et des dimanches d'ouverture. L'idée date de plus de vingt ans. Nous avions fait une expérience, lors d'un Arvinis. Ce coup d'une fois nous a donné envie de recommencer. " Les premiers contacts avec la commune ont été pris l'an dernier. Béatrice Fornerod se réjouit " de redonner vie à une rue parfois un peu morte . "