L'impact du chantier que représente le remplacement de l'antenne de la Barillette inquiète.
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Le remplacement de la célèbre antenne rouge et blanche de la Barillette suscite l'inquiétude des communes de Gingins, Chéserex et de l'inspecteur forestier en charge de l'entretien de la route de la Dôle. L'antenne est implantée sur la commune de Gingins, mais une convention entre Gingins, Chéserex, le service des forêts et le propriétaire Swisscom lie les différents partenaires en ce qui concerne donc l'utilisation de la route de la Dôle.
Inquiétude face aux dommages collatéraux
"Ce n'est pas le remplacement de l'antenne à proprement parler qui pose problème, mais les dommages collatéraux liés au chantier. Nous souhaitons des garanties sur la pérennité de la route" , souligne Bernard Gétaz, technicien communal de la commune de Gingins.
Swisscom Broadcast SA, propriétaire de cette antenne souhaite en effet la remplacer. "Elle est vieille. Elle date des années 1950, tout comme le bâtiment sur lequel elle est érigée. Mais la principale motivation est le coût de ce bâtiment. Il est trop grand par rapport aux besoins actuels et les frais de maintenance sont trop élevés" , explique Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom.
Cet ancien bâtiment va donc être démoli et une nouvelle structure, plus petite, sera reconstruite à une vingtaine de mètres, sur le bunker militaire souterrain, propriété de la Confédération. Ce nouvel emplacement a été choisi pour des raisons techniques d'exploitation du site. La hauteur de l'antenne, soit 120 mètres, restera quasi identique. Au départ, celle-ci servait à la diffusion des programmes de la Radio télévision Suisse romande, mais en fonction de l'évolution, d'autres prestataires se sont ajoutés, comme certaines radios locales, Orange, Sunrise, Skyguide, la Rega et les militaires, qui disposent d'un bunker construit en sous-sol.
Trafic important
A l'issue de la mise à l'enquête, les communes de Chéserex, de Gingins et Jacques Turin, inspecteur forestier ont fait part de remarques et d'une opposition. "Ce gros chantier va générer un trafic important, les communes veulent s'assurer que la chaussée sera remise en état" , constate Bernard Gétaz. Jacques Turin complète qu'actuellement une centaine de camions passe par année. "Mille camions sont prévus. Qu'est ce qui va se passer?" L'inspecteur forestier estime qu'il faut trouver une manière pour réparer les dégâts qui surviendraient à la route de la Dôle. "Une expertise de la route est en cours. L'affaire est en pleine négociation" , ajoute Bernard Gétaz. Remarques qui font dire à Christian Neuhaus que Swisscom fera le nécessaire pour qu'il y ait le moins de nuisances possible.