Le 1 er Festival de la bonne humeur s'est terminé dimanche sur un bilan contrasté: des spectacles d'une grande qualité, mais des audiences fort variables.
Après les quelque 160 spectateurs qui ont assisté à la soirée comique d'ouverture avec Jean-Luc Fornelli et ses invités, l'affluence a encore crû vendredi pour "L'opéra dans tous ses états" de la compagnie Comiq'Opéra. Samedi, elle s'est inscrite en baisse pour les prestations de danse et de flamenco de la Compagnie Linga et de la Compania Alba Lucera.
"Quant à dimanche, on ne sait pas si l'horaire anticipé de notre pièce de théâtre a dérouté le public, mais il y a eu bien trop peu de monde par rapport à la qualité du spectacle proposé" , déplore Pierre-Alain Schmidt, syndic de Mies et, de fait, à la tête de l'organisation de cette manifestation. Car c'est bien la Municipalité, en collaboration avec la Fondation Engelberts pour les arts et la culture, qui a porté ce festival. "La gestion d'une commune ne doit pas se résumer à l'élaboration de règlements et aux tâches administratives, relève le syndic. Notre qualité de vie doit non seulement être préservée, mais cultivée. Et la création de bons moments et de convivialité entre nos concitoyens y contribue."
La convivialité, les festivaliers ont su en profiter, accueillis qu'ils étaient par deux sociétés locales de Mies sur le gazon somptueux du Polo club de Veytay. Et la météo estivale a aussi été de la partie pour propager cette bonne humeur souhaitée. Ce festival connaîtra-t-il une deuxième édition? "Il est trop tôt pour le dire , répond le syndic, peu optimiste quant à une clôture des comptes dans le noir. Nous devrons aussi en référer à notre Conseil communal car nous oeuvrons là avec de l'argent public." Les organisateurs se donnent quelques semaines pour tirer le bilan et décider de l'avenir. DSZ