Le kiosque à musique, le pont en bois, le sol d'une allée seront bientôt rénovés. Des arbres seront remplacés.
fmorand@lacote.ch
Remise en état de l'allée nord-est, réfection de la fontaine du Petit-Hercule, du kiosque à musique et du pont en bois, plus la plantation de nouveaux arbres. Un bon coup de neuf attend le parc de l'Indépendance à Morges. Le montant de ces travaux est devisé à 266 000 francs et il a été accepté, mercredi soir, par une majorité évidente des conseillers morgiens.
Le pré du Château est devenu parc de l'Indépendance le 24 janvier 1898 et n'a cessé d'être foulé par les Morgiens et les touristes, que ce soit pour le traverser, y flâner ou lors de l'une des nombreuses manifestations qui l'animent. "La vétusté de plusieurs ouvrages nécessite leur rénovation ou leur adaptation, ceci afin de préserver l'attractivité de ce lieu unique", stipulait la Municipalité dans son préavis.
Une volonté pas suivie à 100% par la commission chargée d'étudier cette demande. Car si son rapporteur, Jean-Hugues Busslinger, a relevé l'importance du parc et de sa remise à neuf, la commission n'a pas jugé utile d'y créer de nouveaux éléments, tels qu'un tronçon d'allée pour accéder directement à celle longeant l'arsenal ou l'installation de pergolas fleuries, proposé dans le préavis. Un renoncement qui permet d'économiser 34 000 francs sur le budget demandé. Un choix accepté par la Municipalité.
Deux amendements déposés, puis refusés
Mais avant d'arriver au vote, l'organe délibérant a dû se prononcer sur deux amendements. Le premier venant de l'UDC qui demandait des économies supplémentaires en condamnant l'accès au pont en bois, "qui est plus décoratif qu'utilitaire" et ainsi économiser davantage pour arriver à une somme allouée de 238 000 francs. "Le pont en bois est un élément central du parc, la vue qu'il offre permet d'apprécier la symétrie des allées" , a défendu Jean-Jacques Aubert, municipal. Cet édifice, construit en 1986 pour le 700 e anniversaire de la ville, sera solidifié, mais aussi surélevé et la pente de la rampe sud modifiée pour permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite. Des travaux qui seront effectués par la Protection civile. Des arguments convaincants puisque l'amendement de l'UDC a été refusé par la majorité des conseillers, moins deux abstentions et six voix pour provenant de la droite.
Philippe Deriaz, du PS, a déposé un second amendement demandant que les 34 000 francs économisés soient réaffectés pour valoriser le site. Il souhaite que l'information sur l'histoire de ce parc via des panneaux, par exemple, soit développée. Une proposition rejetée par 43 voix, contre 30 "oui" provenant essentiellement de la gauche et 6 abstentions.
Ce parc, apprécié de tous, connaîtra bientôt une seconde jeunesse, grâce à quelques aménagements et rafraîchissements.