A Genève, plus rien ne s'oppose désormais à la construction de "la Brenaz 2", un établissement d'exécution de peine offrant 100 places de détention supplémentaires. Le Conseil d'Etat genevois a indiqué mardi avoir trouvé un accord avec les opposants au projet.
La commune de Puplinge, sur le territoire de laquelle doit être construit l'établissement, l'association "Bien Vivre à Puplinge", et un riverain, avaient recouru auprès de la chambre administrative de la Cour de Justice contre les autorisations de construire et l'abattage d'arbres nécessaire à l'extension de la Brenaz.
Après plusieurs séances organisées par le Conseil d'Etat, un accord avec les recourants a été trouvé. Ces derniers acceptent de retirer leur recours. En échange, le canton s'est engagé à compenser l'abattage d'arbres par une replantation dans un terrain avoisinant, à Choulex, sur une surface équivalente de quelque 8500 m 2 . L'accord prévoit aussi d'associer Puplinge au projet "Les Dardelles", un établissement d'exécution de peine de 450 places, qui devrait voir le jour à l'horizon 2017. Des solutions alternatives pourront être étudiées, toujours dans le même périmètre, a souligné Horace Gautier, avocat et membre de "Bien Vivre à Puplinge".
Actuellement, la Brenaz compte 68 places de détention. Son extension permettra d'ajouter 100 places de détention supplémentaires. La Brenaz jouxte la prison de Champ-Dollon. Cet établissement, à l'origine destiné uniquement à la détention préventive, est confronté à un grave problème de surpopulation carcérale. ATS