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Le syndic quitte ses fonctions

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Charles Muller se retire après douze ans d'engagement politique.

daniel.gonzalez@lacote.ch

Les séances des conseils communaux du district de Nyon se suivent et se ressemblent en cette fin d'année. Après l'annonce de la démission inattendue de Raymonde Schoch à Commugny mercredi (lire "La Côte" du 13 décembre), c'était au tour de son homologue de Perroy, Charles Muller, de prendre congé de ses collègues le lendemain. "Personne n'est irremplaçable, il y a du monde au cimetière", lâche-t-il convaincu d'avoir choisi le bon moment pour se retirer de la vie politique. Le Perrolan, qui fêtera ses 65 ans l'année prochaine, quittera la Municipalité le 30 juin 2014. "A la fin de la précédente législature, j'étais le dernier à rester en place, pour permettre un renouvellement dans de bonnes conditions. La nouvelle équipe a acquis de l'expérience, c'était donc le moment de partir", explique celui qui avait accédé directement à la plus haute fonction il y a douze ans, sans avoir jamais occupé un poste de municipal auparavant.

Oui à la région...

De cette décennie d'engagement, il retient l'intégration de Perroy dans le district de Nyon et une tendance toujours plus marquée à oeuvrer régionalement, donc à faire fi des frontières préfectorales: "Faire partie du district de Nyon ou de Morges n'a pas grande importance. Dans 30 ans les structures auront changé. En revanche, La Côte existe, et de manière large." Ce régionalisme, Charles Muller l'a lui-même incarné en tant que président de l'Association régionale pour l'accueil de jour des enfants de Rolle et environs (ARAERE) ou comme membre de la Commission de la mobilité du Conseil intercommunal, organe législatif du Conseil régional du district de Nyon. Malgré tout, sa commune avait largement refusé le Programme des investissements régionaux (PIR) en juin dernier. "Je suis un régionaliste convaincu, mais je reste un démocrate. Des projets doivent certes être réalisés au niveau de la région, mais il faut veiller à ce qu'ils bénéficient vraiment à la population."

... pas à la fusion

Ce partisan du rapprochement entre les communes ne se dit pas un adepte de la fusion pour autant. A la question de savoir si Perroy devrait se marier avec l'une ou l'autre de ses voisines dans un proche avenir, Charles Muller fait montre d'une certaine réserve: "Jusqu'à la fin de la législature, il n'y aura aucun projet d'étude de fusion. Je laisse aux futures autorités le soin de réfléchir à cette éventualité. Mais, selon moi, un projet de fusion n'est pas absolument indispensable." Le futur ex-chef de l'Exécutif aurait-il été quelque peu échaudé par l'échec du mariage prévu avec Allaman, Bougy-Villars et Féchy? Sans vouloir polémiquer davantage, il regrette la désinvolture avec laquelle les autorités perrolanes ont été traitées par leurs consoeurs bodzéranes, lorsque ces dernières ont communiqué leur démarche d'étudier un rapprochement avec Aubonne, Montherod et Saubraz. Quoi qu'il en soit, à l'entendre, l'avenir de Perroy ne se situe pas du côté d'Aubonne, mais bien plus en direction de Rolle, où Charles Muller a justement encore un dossier à accomplir, dans une fonction qu'il occupe en parallèle à celle de syndic. En effet, après son départ de l'Exécutif, il poursuivra son mandat de président de l'Association de soutien du Groupement hospitalier de l'Ouest lémanique (GHOL), en tout cas jusqu'à l'achèvement de l'EMS de Rolle prévu à la fin de l'année 2015. Cette tâche nettement moins chronophage lui permettra alors de s'occuper un peu plus de ses petits-enfants, un voeu chéri depuis longtemps.


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